Brexit : quels scénarios envisageables après Theresa May ?

Brexit : quels scénarios envisageables après Theresa May ?

Depuis la démission de la première ministre britannique Theresa May, les prétendants conservateurs au 10 Dowing Street s’acharnent pour obtenir le poste de Chef de gouvernement. Plusieurs scénarios sont défendus par dix candidats. En l’occurrence, le prochain du parti Conservateur aura la lourde responsabilité de mener à bien la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

Ceux qui sont favorables à une sortie sans accord

Cette idée est défendue par l’ancienne ministre chargée des relations avec le parlement qui a démissionné en mai était en désaccord avec Theresa May sur le Brexit. A 56 ans, Andrea Leadsom est partisane d’un no deal.

Mais cette ancienne ministre n’est pas la seule à défendre ce scénario. L’ancienne ministre du travail ayant démissionné de son poste en novembre 2018, Esther Mcvey défend l’idée d’une « rupture nette ».

Avec une nuance un peu moins rigide, Boris Johnson se dit favorable au 31 octobre, à une sortie avec ou sans accord. Cependant, celui qui est pour l’instant à la tête des sondages, dit que s’il est élu, il négociera un accord


de libre-échange avec Bruxelles et en cas de refus de la part des 27, il défendra l’idée du no deal.

Eurosceptiques oui, mais avec un accord

Michael Goove, le ministre de l'Environnement, serait prêt à reporter le divorce de Londres avec Bruxelles, si les 27 accepte de renégocier l’accord. Pour le moment à Bruxelles, les dirigeants européens n’ont jamais accepté de renégocier l’accord. Au Royaume-Uni, il est pourtant l’un des favoris.

Jeremy Hunt, le ministre des Affaires étrangères, était en 2016, pro-européen, avant de changer de camp déçu par l'approche « arrogante » de Bruxelles dans les négociations. Le politique de 52 ans, estime pouvoir renégocier avec l’UE, car selon lui, un no deal, serait un suicide politique pour les conservateurs. 

En juin, il affirmait que « si nous adoptions la bonne approche sur ce sujet, les Européens seraient prêts à négocier » sur le Brexit, se référant à une conversation qu'il affirme avoir eu avec Angela Merkel. Mais il est aussi « prêt à une sortie sans accord », a-t-il déclaré, en cas de refus des négociations.