Maroc 2026- Création du comité de développement durable et des droits de l’Homme
- --
- 18 février 2018 --
- Mondial
Le comité de candidature Maroc 2026 a annoncé avoir créé un comité de développement durable et des droits de l’Homme, et cela entre dans le cadre de la préparation de la candidature marocaine à l’organisation de la Coupe du Monde FIFA 2026.
Principaux objectifs annoncés : mettre en œuvre une démarche participative et contribuer à la mise en en place d’éléments concrets relatifs à la gestion durable de l’évènement, aux droits de l’homme et la protection de l’environnement.
La première mission confiée au comité est de formuler des avis et recommandations sur les enjeux environnementaux et sociaux de l’organisation de la coupe du Monde au Maroc. « Dans le cas où le Maroc obtiendrait d’organiser la Coupe du Monde FIFA 2026, ce comité sera en charge du pilotage des chantiers liés au développement durable et aux droits de l’Homme ».
Le comité de développement durable et des droits de l’Homme Maroc 2026 est composé du :
– Ministère de la jeunesse et des sports
– Secrétariat d’Etat auprès du Ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, chargé du développement durable.
– Représentant du Conseil National des Droits de
l’Homme (CNDH)
– Représentant du Conseil économique, social et environnemental (CESE)
– Représentant de la Fondation Mohammed VI des Champions sportifs
– Représentant de l’Association marocaine des présidents des collectivités locales (AMPCC)
– Représentant de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement
etc…
Pour rappel, la FIFA demande dans ses directives à toutes les entités impliquées dans l’accueil et l’organisation de la Coupe du Monde 2026 de suivre les principes de gestion durable, ainsi que de respecter les droits de l’homme internationalement reconnus, notamment énoncés dans les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies.
Mais attention, il ne s’agit pas exclusivement des droits de l’Homme tels qu’universellement reconnus. Il y a aussi le droit du travail, pour éviter l’emploi des mineurs ou des ouvriers « esclavisés » comme ce qu’on a reproché au Qatar. Cela concerne également les questions d’expropriation de citoyens pour la construction d’équipements ; ainsi toute expropriation devra avoir été jugée et avoir acquis l’autorité de la chose jugée, et les propriétaires doivent être indemnisés au prix du marché majoré.
MN