l'humanité vivra à crédit à partir d’aujourd’hui
Ce mercredi 2 août est le jour du dépassement de la Terre. Les humains auraient déjà épuisé les ressources naturelles que notre planète peut renouveler en une année, ce qui veut dire qu’on survivra à crédit jusqu’au 31 décembre 2017, selon les calculs du Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’ONG Global Footprint Network.
Initialement calculée en 1986, cette date alarmante est arrivée cette année 1 jour plus tôt qu’en 2016. Ainsi, en 7 mois, la population terrienne a « émis plus de carbone que les forêts et les océans peuvent absorber en un an, pêché plus de poissons, abattu plus d'arbres, récolté davantage et consommé plus d'eau que la Terre n'a pu produire pendant la même période », regrettent les 2 organisations dans un communiqué commun.
Cette date tient compte de l'équilibre entre l'empreinte mondiale - ce que les humains prennent de la Terre - et de la biocapacité, ce qui
nous permet de produire des ressources et absorber nos déchets.
Les conséquences de ce dépassement écologique global impliquent la déforestation, la sécheresse, la pénurie d'eau douce, l'érosion, la destruction de la biodiversité et l'accumulation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Selon des militants pour l’environnement, l'équivalent de 1,7 planète comme la nôtre serait nécessaire en vue de produire suffisamment de ressources naturelles, pour répondre aux besoins de consommation d’une population éternellement croissante.
Il faut savoir que les émissions de gaz à effet de serre représentent 60% de l’empreinte écologique mondiale, et restent la principale cause du réchauffement climatique. C’est essentiellement pour cela que la communauté internationale s'est engagée à la Conférence de Paris sur le climat, en décembre 2015, à les réduire.
Heureusement, et malgré la croissance de l'économie mondiale, les émissions de CO2 liées à l'énergie n'ont pas augmenté en 2016 pour la 3ème année consécutive, grâce au développement important des énergies renouvelables.
Wiam Amiri