Les pays du Golfe auront besoin de 120.000 spécialistes en IA d’ici 2030

Les pays du Golfe auront besoin de 120.000 spécialistes en IA d’ici 2030

Les pays du Golfe auront besoin de 120.000 spécialistes en intelligence artificielle (IA) d’ici 2030, alors que cette technologie devrait contribuer à hauteur de 320 milliards de dollars à l’économie de la région, a indiqué le réseau international d'entreprises spécialisées dans l'audit, l'expertise comptable et le conseil, PricewaterhouseCoopers (PwC).

A cet égard, le président-directeur général de la Chambre de commerce arabo-américaine, David Hamod, a affirmé que la coopération entre les deux parties est renforcée par des investissements ciblés dans les énergies vertes, la sécurité alimentaire, la durabilité et l’intelligence artificielle, notant que ces domaines représentent des intérêts stratégiques communs aux États-Unis et aux pays du Golfe, qui misent fortement sur l’intelligence artificielle et l’économie numérique.

Dans une déclaration à la presse, le président de la Chambre de commerce arabo-américaine a mis en avant la profondeur des relations économiques entre les États-Unis et les pays du Golfe, ces derniers représentant les trois-quarts des


exportations américaines vers le monde arabe.

Il a souligné, dans ce sens, l’importance stratégique de la région, avec plus de 200.000 Américains y travaillant et un commerce axé sur des secteurs clés comme les énergies renouvelables, la technologie numérique et les infrastructures.

Hamod a également insisté sur la nécessité de renforcer cette coopération à travers des forums, des accords bilatéraux et des investissements communs, et d'explorer les opportunités offertes par les marchés émergents comme l’Afrique et l’Amérique latine.

Les États-Unis ont joué un rôle clé dans la mise en place des bases de l’économie numérique dans la région du Golfe depuis des décennies. Des entreprises géantes comme IBM se sont établies dans cette région dès les années 1970, tandis que Microsoft y a ouvert son premier bureau au début des années 1980.

Le secteur technologique américain a rapidement perçu le potentiel des pays du Golfe ainsi que les infrastructures numériques nécessaires pour leur développement.