Maroc-Portugal:La convention en 6 points clés
Voici six points clés de la convention de coopération portant sur la mise en place d’un Conseil Économique Maroc-Portugal (CEMP), signée, lundi à Casablanca, entre la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération des Entreprises du Portugal (CIP).
1. Le CEMP a pour vocation de donner une impulsion accélératrice des relations économiques entre le Maroc et le Portugal.
2. Le CEMP est un outil novateur qui s’inspire des valeurs de partenariat, de responsabilité et d’ambition visant à promouvoir le co-développement humain et durable, le co-investissement et la multiplication des partenariats gagnant-gagnant au service des deux populations.
3. Le CEMP permettra de recentrer les priorités, de consolider les acquis et de les inscrire dans la durée, d’explorer de nouvelles pistes novatrices de partenariat, ambitieuses et bénéfiques pour les populations des deux pays dans le cadre d’un co-développement gagnant-gagnant et d’encourager la mise en place d’initiatives économiques conjointes.
4. Le CEMP vise aussi à favoriser la synergie entre les acteurs et le
partage d’expertise autour de projets structurants et emblématiques, d’améliorer le climat des affaires entre les pays et de contribuer à la co-émergence.
5. Le Conseil Économique est piloté par les co-présidents du Conseil d’Affaires Maroc – Portugal. Plusieurs comités de travail sont mis en place pour traiter de secteurs d’intérêt communs. Chaque comité de travail est co-présidé par un représentant de la CGEM et un représentant de la CIP.
6. Les comités de travail traiteront des secteurs digital, textiles, aéronautique, automobile, métalo-mécanique, énergie et santé. Ils ont pour mission d’identifier des acteurs clés sectoriels des deux pays à même de construire des partenariats durables, de diagnostiquer les contraintes et opportunités sectorielles pour l’accélération des relations économiques entre les deux pays, de faire remonter les leviers institutionnels et administratifs, liés aux projets et aux actions pour le développement des relations économiques entre les deux pays et de mettre en place un dispositif permettant l’échange des meilleures pratiques sectorielles et le partage d’expérience.