Royal Air Maroc publie la liste des lignes supprimées
Royal Air Maroc prévoit d'annuler certaines liaisons aériennes, de supprimer des emplois et pourrait vendre 20 appareils pour obtenir les aides d'État dont elle a besoin pour faire face à la crise des coronavirus, a déclaré vendredi une source au sein de la compagnie.
Un paquet d'aide gouvernementale pour le transporteur public sera révélé lors de la prochaine révision du budget 2020,, mais il sera subordonné à des réductions de dépenses. Pour l’instant, le moment de l'examen n'est pas encore connu.
RAM a déclaré en mai qu'il pourrait demander une garantie de prêt de l'État pour couvrir ses dépenses alors qu'il lutte contre 5 millions de dollars de pertes quotidiennes causées par la pandémie.
Il a repris ses vols intérieurs le 25 juin, mais le trafic aérien international à destination et en provenance du Maroc reste suspendu.
Mais pour la reprise des vols internationaux des lignes seront supprimées comme l’avait annoncé la compagnie. Pour cela , les escales qui ont été rayées de la liste sont celles aux lignes dites non rentables de par leur taux de remplissage et qui en coûtaient la
RAM pour n’être que de prestige si l’on veut dire ainsi, à l’image de des capitales des pays arabes telles l’Egypte (Caire), le Liban (Beyrouth) et la Jordanie (Amman), a rapporté Hespress.
Selon la source, le Brésil également paye les frais de la pandémie du coronavirus qui a cloué les compagnies aériennes de par le monde dont la RAM. « Obrigada Rio de Janeiro, Sao Paulo até logo !
Vienne, Athènes, ont eu également cet historique, leurs lignes n’emplissaient pas assez au regard des gestionnaires de la compagnie nationale, on avait lors arrêté, puis repris les fréquences tout comme celles de pays scandinaves tels le Danemark (Copenhague) et la Suède (Stockholm).
En Afrique où la RAM puise le gros de ses affaires et où le trafic aérien est conséquent, on a sacrifié l’Angola (Luanda) et le Tchad (Ndjamena) qui nécessitaient les gros porteurs plus coûteux pour le moindre remplissage qu’elles offraient.
Toutefois, le gouvernement a demandé aux administrations publiques de geler les embauches pour 2021 afin de préserver les liquidités et de protéger l'économie des retombées de la pandémie, RAM y compris.
MN
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