Pétrole: l'aviation limitera le rebond de la demande en 2021

Pétrole: l'aviation limitera le rebond de la demande en 2021

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit un fort rebond de la demande pétrolière l'an prochain, mais qui sera toutefois limité par les difficultés du secteur de l'aviation, a-t-elle estimé mardi.

Dans ses premières prévisions pour 2021, elle anticipe un bond inédit de 5,7 millions de barils par jour (mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) de la demande mondiale par rapport à 2020, année marquée par la pandémie du Covid-19.

A 97,4 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., elle resterait toutefois toujours 2,4 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. au-dessous du niveau de 2019, « essentiellement en raison de la faiblesse actuelle de la demande pour le carburéacteur


et le kérosène 
», estime l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

 « Le secteur de l'aviation est confronté à une crise existentielle » et sa demande en produits pétroliers « restera sous pression bien au-delà de cette année même si les autres carburants devraient se reprendre à des niveaux pré-Covid-19 », estime-t-elle.

Pour 2020, l'AIE s'est montrée mardi encore un peu moins pessimiste dans son appréciation des effets de la pandémie: elle table sur une demande en chute historique de 8,1 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., mais c'est environ 500.000 barils par jour de mieux que lors de sa dernière estimation publiée en mai.

Elle note ainsi une reprise rapide de la demande chinoise en mars-avril et indienne en mai.

Du côté de l'offre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont réduit leur production afin de soutenir les cours.