Transport touristique: De nouvelles mesures de protection des clients

La Fédération Nationale du Transport Touristique (FNTT) compte adopter d'autres mesures sanitaires pour une protection renforcée de sa clientèle après le déconfinement.

Pour ce faire, la FNTT sollicite la collaboration du ministère de la santé dans le but d’élaborer des critères de stérilisation, indique un communiqué de ladite Fédération, précisant que l’objectif étant de réaliser un label de certification, auquel les entreprises de transport touristique doivent s’adapter pour fournir un service de qualité qui répond aux normes internationales.

Cet indicateur d'assainissement et d'hygiène permettra de protéger la santé de la clientèle au Maroc, note la même source. Ce label, explique la FNTT, sera un argument important pour la vente et la commercialisation des services et ce, à l'instar de ce qui a été appliqué partout dans le monde.

Créée en 2017, la FNTT relevant de l'Union générale des entreprises et des professions (UGEP) compte 11 associations et syndicats régionaux et provinciaux issus des différentes régions du Maroc, rappelle-t-on.

Cette association qui vise à représenter et à défendre les intérêts des professionnels du transport touristique auprès du gouvernement et de toutes les instances concernées, a aussi pour vocation l’encadrement et la formation des professionnels et la modernisation du secteur du transport touristique.

La récente déclaration du chef du gouvernement Saadedddine Elomani au sujet de la situation du COVID-19 a jeté...

des doutes sur la probabilité d'une levée totale du verrouillage.

Le 5 mai, la ministre marocaine du Tourisme, Nadia Fettah Alaoui, a déclaré que 87% des hôtels au Maroc ferment leurs portes en raison de la crise du COVID-19.

Elle a déclaré que l'état d'urgence au Maroc avait entraîné une baisse de 63% des séjours à l'hôtel depuis le 20 mars.

Sur 3 989 établissements d'hébergement touristique, 3 465 sont fermés en raison de la pandémie de COVID-19. Seuls 520 établissements restent ouverts.

« Tout le monde reconnaît que les deux secteurs du tourisme et du transport aérien auront besoin d'un soutien plus important que les autres secteurs, car la crise est mondiale et nous ne pouvons pas faire progresser le secteur de manière indépendante », a déclaré Alaoui.

La Confédération nationale du tourisme (CNT) a déclaré en avril qu'il était difficile pour les opérateurs touristiques de prévoir l'économie post-coronavirus «qui révolutionne notre façon de faire et de voir notre avenir, notamment en ce qui concerne le tourisme».

CNT a estimé l'impact de la pandémie sur le secteur à 33 milliards de dirhams des pertes, 500.000 emplois perdus, et 8.500 entreprises menacées. »

La CNT prévoit également que le pays perdra plus de 138 milliards de dirhams (13,85 milliards de dollars) entre 2020 et 2022 en raison de la crise du COVID-19 .