L’ONCF présent au Premier Sommet digital du rail africain au Cap

L’ONCF présent au Premier Sommet digital du rail africain au Cap

 « Afrique : le continent de l’avenir digital du rail », tel est le thème du premier Sommet digital du rail africain, organisé au Cap, en Afrique du Sud, du 25 au 27 février par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et l’Union internationale des chemins de fer (IUC), basée à Paris.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), dont le Réseau africain intégré de chemins de fer à grande vitesse (African Integrated High Speed Railway Network – AIHSRN) représente l’un des projets phares.

Cette rencontre de haut niveau se tient en présence d’Ibrahim Mayaki, président de l’AUDA-Nepad et de Jean-Pierre Loubinoux, président de l’UIC. Elle permettra d’élaborer la vision africaine du rail digital, dans le cadre de la vision du rail en Afrique à l’horizon 2040, définie en 2014 à Malabo.

Les 90 000 km de lignes de chemins de fer dont dispose le continent sont pour l’essentiel hérités de la colonisation. Ce réseau, trop fragmenté et concentré sur l’acheminement des matières premières vers les ports, reste à étendre et interconnecter, afin d’accélérer l’intégration économique de l’Afrique. Sa modernisation implique


notamment le recours aux nouvelles technologies numériques.

Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’AUDA-NEPAD, a déclaré : « Le réseau Réseau africain intégré de chemins de fer à grande vitesse (African Integrated High Speed Railway Network – AIHSRN) représente l’un des projets phares de l’agenda 2063 de l’Union africaine. La modernisation et l’extension des réseaux ferrés ne se fera pas sans les nouvelles technologies numériques, élément clé du transport « intelligent ». Ces technologies nous aideront à réaliser un pilier clé de notre intégration régionale. »

Les ministres des Transports de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Maroc et du Niger sont attendus au Cap, ainsi que le Directeur de l’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc. Sont également attendus des industriels, des économistes, des représentants d’organisations sous-régionales africaines, de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA), ainsi que des experts des écosystèmes digitaux.

Une feuille de route sera dressée, les principaux projets seront identifiés, et une stratégie sera mise au point en vue de la redynamisation de l’Union africaine des chemins de fer (UAC).

La rédaction