Hausse de 23% à 2,7 milliards de dollars des IDE en 2017
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- 09 novembre 2018 --
- Economie
Le Maroc a pu drainer en 2017 des flux d'Investissements directs à l'étranger (IDE) de 2,7 milliards de dollars, soit une progression nette de 23% par rapport à l'année précédente (2,2 milliards).
C’est ce qu’indique le rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de Finances (PLF 2019) qui vient d'être publié sur le site du ministère de l'Economie et des finances. Cette hausse intervient dans un contexte marqué par un net repli des IDE au niveau mondial et une contraction de 21,5% des IDE à destination de l'Afrique en 2017 par rapport à 2016, précise le rapport.
S'agissant de la part des pays bénéficiaires des IDE au niveau de l'Afrique en 2017, le rapport relève que le Maroc est le 5ème pays d'accueil des IDE au niveau africain après l'Egypte (7,4 milliards de dollars), l'Ethiopie (3,6 milliards), le Nigéria (3,5 milliards) et le Ghana (3,3 milliards). En termes de ventilation géographique, la France est le premier pays investisseur avec 27% du total des investissements étrangers reçus par le Maroc en 2017, contre 31% en 2016.
Les flux entrants d'IDE américains
au Maroc occupent la deuxième position avec 5,9 Milliards de dirhams (MMDH) en 2017, soit une hausse de 151% par rapport 2016, atteignant une part de 17% des IDE totaux reçus en 2017, relève le rapport, notant que ces flux se sont renforcés ces dernières années dans le secteur agroalimentaire mais restent également présents dans d'autres secteurs comme la finance, l'électrique électronique, l'ingénierie, le tourisme et le textile. Pour leurs parts, les Emirats arabes unis et le Royaume-Uni représentent respectivement 10% et 6% du total des IDE en 2017.Sur le plan sectoriel, l'immobilier et l'industrie constituent, malgré la baisse de leurs parts dans le total des IDE reçus, (30% et 24% respectivement en 2016), les secteurs les plus attractifs de l'économie nationale en 2017.
Par ailleurs, le rapport souligne la performance encourageante des autres secteurs, dont notamment celui des assurances (12%) et celui de l'énergie et des mines (7%), qui ont vu leur part progresser chacun de 1 point entre 2016 et 2017, ajoutant que le commerce a toutefois enregistré une baisse de sa part de 14% à 8%.
La rédaction