Le FMI optimiste pour les perspectives à moyen terme de l'économie nationale
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- 20 mars 2018 --
- Economie
Le Fonds monétaire international (FMI) estime que l'économie marocaine a repris de la vigueur en 2017. Il précise que les perspectives à moyen terme sont favorables, avec une croissance attendue de 4,5% d’ici 2021.
« La croissance économique s'est redressée en 2017 (…). En cinq ans, nous prévoyons que la croissance devrait s’établir autour de 4,5 % », a indiqué Nicolas Blancher, conseiller et chef de mission pour le Maroc au Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, lors d’une conférence de presse téléphonique consacrée au troisième et dernier examen dans le cadre de l'accord sur la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) avec le Maroc.
Blancher s’est félicité des politiques macroéconomiques « saines » conduites par les autorités marocaines, ainsi que de la mise en œuvre des réformes clés qui ont contribué à améliorer davantage la résilience de l'économie, relevant que les déséquilibres extérieurs se sont rétrécis en 2017 et que les réserves internationales restent à un
niveau confortable.
Le représentant de l’institution de Bretton Woods a souligné, par ailleurs, les efforts du gouvernement marocain visant la poursuite de l'assainissement budgétaire pour réduire le ratio de la dette publique au PIB.
Il a noté, néanmoins, que les risques demeurent substantiels et sont liés principalement aux tensions géopolitiques dans la région, aux prix mondiaux de l’énergie et à la volatilité sur les marchés financiers.
« Sur le plan structurel, les réformes clés engagées vont dans le bon sens au vu des objectifs fixés par le gouvernement depuis l’année dernière », a-t-il souligné, recommandant leur accélération, notamment en matière de création d’emplois, de promotion de l’éducation et du climat des affaires, particulièrement en faveur des petites et moyennes entreprises, et de la gouvernance.
Blancher a appelé également à la poursuite de la mise en œuvre des réformes concernant l'accès au financement, l'efficacité des dépenses publiques, et le renforcement de la sécurité sociale pour parvenir à une croissance plus inclusive.