L’ESSEC s’installe au Maroc, les détails
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- 26 mars 2016 --
- Business
L’Ecole Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales, plus connue sous l’acronyme ESSEC et vénérable institution de 111 ans d’âge, va ouvrir en septembre 2016 son campus ESSEC Afrique-Atlantique, situé sur la commune de Sidi Bouknadel, près de Rabat. Ce sera le second campus international du groupe, après Singapour.
Le programme pédagogique commencera dès la rentrée prochaine par un « Global BBA » (Bachelor of Business Administration), et d’autres programmes spécialisés sont prévus, pour les cadres et dirigeants (MBA), un mastère spécialisé en management des villes, des territoires et de l’immobilier, un mastère spécialisé en Gestion des ressources humaines ou encore un mastère spécialisé en Excellence Opérationnelle et gestion du changement avec l’Ecole Centrale Casablanca.
L’accès
Pour les élèves préparant un baccalauréat français. Le concours SESAME qui permet l’intégration à 10 grandes écoles internationales de management, dont l’ESSEC, sera ouvert pour inscription jusqu’au 3 avril aux élèves préparant un baccalauréat français, dans les écoles de la Mission, de l’OSUI ou des établissements agréés.
Les épreuves écrites se tiendront le 20 avril aux lycées Lyautey et Descartes, et les candidats retenus passeront les oraux spécifiques au Global BBA de l’ESSEC (entretien et deux tests de langues) entre le 6 mai et le 1er juin à Casablanca.
Pour les élèves préparant un baccalauréat marocain. Une procédure d’admission sera ouverte, sous forme de dossier comprenant, entre autres documents administratifs à voir sur le site de l’école, une copie du score d’anglais au TOIEC (score minimum 850), au TOEFL (score minimum 90) ou au IELTS (score minimum 6,5), un niveau en français équivalent au minimum au DELF B2, un relevé des notes et deux lettres de recommandation. La date limite de candidature est fixée au 1er juin.
Un cursus programmé avec un parcours international
Les étudiants du Global BBA qui choisissent de débuter leur scolarité au Maroc passent leurs deux premières années de leur scolarité sur le campus de Rabat. Au cours de leurs 3ème
et 4ème années, ils passent ensuite au minimum un semestre sur le campus de Cergy puis effectuent 6 mois de stage et 6 mois d’échange académique international (voire 12 mois s’ils sont sélectionnés dans l’un des 7 doubles diplômes). L’ESSEC jouit en effet d’une large ouverture sur le monde qui permet aux étudiants de vivre une expérience académique riche dans l’une de ses 132 universités partenaires présentes sur les 5 continents avec lesquelles elle a signé un accord d’échange.
Des cours adaptés au contexte national sont également prévus, comme le droit ou l’introduction à la géopolitique. Des stages en Afrique seront programmés pour les étudiants du campus Afrique Atlantique.
L’objectif du cursus est de procurer aux étudiants une connaissance du monde des affaires et du monde tout court, à travers des stages en France, à Singapour ou ailleurs. Ils seront accompagnés par un corps professoral sélectionné et ciblé.
Les débouchés
Après le Global BBA, les étudiants pourront démarrer une vie professionnelle ou intégrer un Master. En effet, près la moitié des diplômés du Global BBA commencent à travailler après l’obtention de leur diplôme. 88 % des étudiants trouvent leur 1er emploi en moins de 4 mois avec un salaire à l’embauche moyen de 37.000 euros et 75 % travaillent dans un contexte international. Ils occupent des postes de marketing, de business développement/commercial, de management de projet, de finance/comptabilité/audit et de communication.
Et le reste…
Après avoir passé les épreuves, tests et concours d’admission, les 40 à 80 étudiants attendus cette première année devront s’acquitter d’un montant de 11.000 euros, soit environ 120.000 DH, exactement pareil que pour l’inscription à l’école en France.
Dès la rentrée 2017, un campus sera ouvert, suite à un investissement de 5 millions d’euros, un investissement qui sera réalisé en partenariat avec le Groupe Addoha.
Le Campus ESSEC Afrique-Atlantique sera dirigé par Thierry Sibieude (photo), professeur de l’ESSEC, titulaire de la Chaire d’Entrepreneuriat et Entrepreneuriat Social.