Le taux d’acceptation des demandes de bourses universitaires s’élève cette année à 86%

Le taux d’acceptation des demandes de bourses universitaires s’élève cette année à 86%

Le taux d’acceptation des demandes de bourses d’enseignement supérieur passera cette année de 82% à 86%, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui.

En réponse à une question sur “le renforcement de l’accès des étudiants aux bourses de l’enseignement supérieur”, M. El Midaoui a souligné que le ministère œuvrera à diversifier les sources de financement afin de permettre au plus grand nombre d’étudiants méritants d’accéder aux bourses universitaires et ce, en partenariat avec l’ensemble des acteurs de ce système.

Le nombre de bourses est fixé annuellement par un arrêté conjoint des ministères de l’Economie et des Finances et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a-t-il dit.

En harmonie avec la loi n° 72-18 relative au système de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social, l’examen


des demandes de bourses d’études pour le premier cycle de l’enseignement a été confié à un comité ministériel présidé par le département de tutelle, au lieu des comités régionaux et ce, tout en tenant compte des données du registre social unifié.

Répondant à une autre question portant sur l’amélioration des cités et des restaurants universitaires, M. El Midaoui a expliqué que la capacité d’hébergement et de restauration dans les cités universitaires s’élève actuellement à 60.000 places, notant que le ministère est conscient que l’offre actuelle ne satisfasse pas l’ensemble des besoins et demandes croissants pour ces services.

Le ministre a, par ailleurs, assuré que son département s’emploiera à hisser la capacité des cités et restaurants universitaires, en mobilisant l’ensemble des partenaires et acteurs de ce domaine, y compris les régions et le secteur, afin d’élargir le nombre des étudiants bénéficiaires.