MEDEF : Partenariat France-Maroc sous le signe du gagnant-gagnant

MEDEF : Partenariat France-Maroc sous le signe du gagnant-gagnant

Le partenariat rénové entre la France et le Maroc reposera sur une dynamique gagnant-gagnant et une ambition commune de répondre aux exigences des marchés et aux défis environnementaux, a souligné Ross McInnes, président du club des chefs d’entreprises France-Maroc, relevant du patronat de l’hexagone (MEDEF-International).

M. McInnes, qui préside également le Conseil d’administration du groupe Safran, qui a signé à l’occasion de la visite d’Etat au Maroc du Président français Emmanuel Macron, un protocole d’accord avec le Royaume pour la réalisation d'un projet d’investissement consistant en la construction et l’équipement d’un atelier de maintenance et de réparation (MRO) de moteurs d’avions LEAP d’un montant d’investissement de près de 130 millions d’euros, a indiqué que "le Maroc a su se positionner comme un acteur majeur, en faisant des avancées notables dans des secteurs tels que l'aéronautique, où des entreprises françaises comme Safran emploient un nombre important de talents marocains".

Il a noté,


dans une interview à la MAP, que la coopération entre les deux pays s'inscrit aujourd’hui dans «une logique de co-industrialisation, valorisant de plus en plus les produits d'origine marocaine, et notre objectif est de renforcer encore cette création de valeur au sein du Royaume».

Le Maroc, a-t-il ajouté, est aussi un allié stratégique, grâce à sa proximité géographique, mais également pour son environnement économique et énergétique favorable, notant que la transition énergétique du Royaume, en particulier ses investissements dans le solaire et l'éolien, constitue un atout supplémentaire dans ce contexte. "Ce virage vers les énergies renouvelables conforte notre démarche de développement durable», a-t-il dit.

S’agissant de la coopération avec l’Afrique, M. McInnes a souligné que «le Maroc et la France ont un passé commun, une expertise, une influence, une convergence de talents et des connaissances complémentaires, ce qui crée un terreau favorable pour des collaborations mutuellement enrichissantes dans le continent africain».