Un niveau record des IDE de 13,1 MMDH à fin avril (M. Akhannouch)
Les investissements directs étrangers (IDE), affichant une croissance significative depuis le début de l'année, ont atteint 13,1 milliards de dirhams (MMDH), un "niveau record sans précédent pour le Royaume", a annoncé, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
En réponse à une question centrale lors de la séance consacrée aux questions mensuelles à la Chambre des représentants sous le thème « Stimuler l’investissement et la dynamique de l’emploi », M. Akhannouch a affirmé que cette progression est l’un des résultats directs des réformes profondes mises en place par le gouvernement, « visant à renforcer la position du Maroc à l’échelle mondiale et à en faire une destination de premier plan pour les investissements internationaux ».
Dans ce contexte, M. Akhannouch a souligné que le gouvernement, en exécution des Hautes Instructions Royales, s’attache à tracer les contours du leadership marocain dans les secteurs d’avenir, notamment en accompagnant la transition énergétique globale et en accélérant la mise en œuvre de « l’offre marocaine » pour l’hydrogène vert, et ce à travers la mobilisation des terrains nécessaires et des infrastructures de haute qualité ainsi que des expertises techniques et humaines, en adéquation avec les besoins des investisseurs pour faire du Royaume un acteur compétitif dans ce secteur prometteur.
Il a, en outre, fait savoir que la dynamique des investissements s’est également manifestée par l’attraction de plusieurs projets stratégiques, dont le plus récent est la signature, la semaine dernière, d’un accord pour la création d’une unité industrielle intégrée de production de batteries pour véhicules électriques.
Ainsi, M. Akhannouch a relevé que cette initiative unique en
son genre dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique, d’un coût total d’investissement de 12,8 MMDH, permettra de créer 17.000 emplois directs et indirects, dont 2.300 emplois hautement qualifiés. Dans la même veine, le Chef du gouvernement a expliqué que la seconde moitié du mandat « sera propice à intensifier les efforts sectoriels et à exploiter les opportunités disponibles pour le Maroc, en visant un projet sociétal intégré réunissant l’ensemble des conditions de succès », faisant remarquer que le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour répondre aux besoins du marché du travail et améliorer le niveau de vie des familles marocaines, afin qu’elles puissent répondre aux exigences de la vie et surmonter ses défis.
La problématique de l’emploi dans toutes ses dimensions sociales et institutionnelles « occupera une place centrale durant le reste du mandat de ce gouvernement », a-t-il soulevé, notant que les progrès réalisés dans le domaine de la promotion de l’emploi au Maroc au cours des deux dernières années ont contribué temporairement à l’atténuation de l’impact de la crise du Covid-19 et de la sécheresse.
Parmi les acquis réalisés à cet égard, M. Akhannouch a mentionné la création de 620.000 postes, absorbant les taux de chômage résultant de la crise sanitaire et des défis conjoncturels complexes qui ont suivi, soulignant que « la gestion gouvernementale des questions d’emploi des jeunes et l’augmentation de leur participation au marché du travail n’a jamais été un enjeu de moindre envergure, mais a été accordée la place qu’elle mérite, qui est celle d’objectif ultime de l’ensemble des programmes et interventions publics ».