ONU: Guterres appelle à un sursaut collectif en faveur de la paix

ONU: Guterres appelle à un sursaut collectif en faveur de la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé à un sursaut collectif pour promouvoir la cause de la paix dans le monde. Dans un message à l’occasion de la journée de la consolidation de la paix célébrée le 23 juin, le chef de l’ONU a insisté sur la nécessité de privilégier les “outils intemporels” du dialogue, de la diplomatie et de la négociation.

“Il n’est de vocation plus haute que la recherche de la paix”, a-t-il souligné, notant que “dans bien trop de pays et de communautés du monde entier, cette paix fait défaut”, au moment où les conflits et la violence propagent la misère, la souffrance et la mort comme une gangrène, frappant des millions de personnes chaque année.

Pour inverser cette tendance, le haut responsable onusien souligne l’importance d’œuvrer individuellement et collectivement à l’édification de la paix. “Nous devons recourir aux outils intemporels que sont le dialogue, la diplomatie...

et la négociation et faire preuve d’un engagement indéfectible en faveur de l’aide humanitaire afin d’apaiser les souffrances”, a-t-il insisté. Pour lui, il est question de soutenir de manière tangible le développement durable et la réalisation des objectifs qui y sont associés.

“Nous devons mettre l’accent sur la prévention, comme le préconise le Nouvel Agenda pour la paix, afin d’instaurer la confiance, d’apaiser les dissensions, de stimuler le développement et d’endiguer la vague de violence qui gagne les communautés avant qu’elle ne devienne incontrôlable”, a-t-il dit.

Il a, par ailleurs, indiqué que le système des Nations Unies salue les femmes et les hommes qui, aux quatre coins du monde, s’attachent inlassablement à bâtir de solides fondations pour la paix d’aujourd’hui et de demain. “Nous ne cesserons jamais de lutter pour la paix et nous sommes fiers de nous unir à ses artisans, où qu’ils soient, dans cette entreprise capitale”, a conclu Antonio Guterres.