Les recettes fiscales augmentent de 4,1% à fin juin

Selon les informations fournies par le ministère de l’Économie et des Finances, les recettes fiscales ont enregistré une augmentation de 4,1% au cours des six premiers mois de l’année en cours. Cependant, il est important de noter que ces recettes n’ont atteint que 53,6% des prévisions établies dans la loi de finances.

Parmi les différents impôts et taxes, l’impôt sur les sociétés (IS) a maintenu son niveau par rapport au premier semestre de l’année précédente, avec un taux de réalisation de 57,7%. Cette stabilité s’explique en partie par une amélioration des recettes liées aux acomptes et aux contrôles fiscaux, qui ont compensé une baisse du complément de régularisation.

L’impôt sur le revenu (IR) a également enregistré une hausse de 6,4%, avec un taux de réalisation de 56,5%, grâce principalement aux recettes provenant de l’IR sur les salaires.

En ce qui concerne la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le taux de réalisation à l’intérieur du pays s’est établi à 50%. Les recettes de TVA ont augmenté de près de 18,7%, principalement en raison de l’amélioration de la consommation des ménages. Cela s’explique par une hausse des recettes brutes...

et une baisse des remboursements.

En ce qui concerne les autres taxes, la TVA à l’importation a connu une baisse de 3,7% avec un taux de réalisation de 48,7%, en partie en raison des mesures de soutien mises en place pour le secteur agricole.

Les droits de douane ont augmenté de 11,2% avec un taux de réalisation de 50,9%, en lien avec une augmentation des importations.

Les recettes des droits d’enregistrement et de timbre ont enregistré une progression de 13,8% avec un taux de réalisation de près de 70%.

La Situation des Charges et Ressources du Trésor (SCRT) est un document statistique qui présente les résultats de l’exécution des prévisions de la loi de finances, permettant ainsi une comparaison avec les réalisations de la même période de l’année précédente. Contrairement à la situation produite par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) qui est davantage orientée vers des aspects comptables, la SCRT se concentre sur les transactions économiques réalisées pendant une période budgétaire, décrivant les recettes ordinaires, les dépenses ordinaires, les dépenses d’investissement, le déficit budgétaire, le besoin de financement et les sources de financement mobilisées pour couvrir ce besoin.