Baitas : "Le déficit budgétaire bien maîtrisé en 2022"
Le ministre délégué chargé des relations avec le parlement, porte-parole parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé, jeudi à Rabat, que l’exécutif a bien maîtrisé le déficit budgétaire durant l’année 2022.
Baitas, qui répondait à des questions lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, a indiqué que l’exécutif a réussi à maîtriser, en 2022, le déficit budgétaire qui s’est limité à 5,1% du produit intérieur brut (PIB), ce qui constitue une amélioration de 0,4% par rapport à 2021.
Et de poursuivre que le gouvernement a réussi à relever ce défi malgré l’ouverture de crédits supplémentaires, en particulier au profit de la Caisse de compensation dont les charges ont dépassé 40 milliards de dirhams (MMDH), en plus de l’allocation de 12 MMDH à plusieurs établissements publics comme l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) pour maîtriser les prix de consommation de l’électricité et le remboursement des arriérés de la taxe sur la valeur ajoutée (19 MMDH) pour les entreprises.
Parallèlement, le ministre a fait savoir que les dépenses ordinaires ont avoisiné 36 MMDH, soit un taux de réalisation
de 110% comparativement à 2021, notant que cette hausse s’explique par les efforts consentis par le gouvernement pour soutenir la caisse de compensation.
A cet effet, Baitas a indiqué que l’exécutif a réussi à réaliser un solde ordinaire positif de 15,7 MMDH en 2022, contre 4 MMDH en 2021, précisant que ces marges ont été allouées directement à l’investissement public.
Et de relever que le bilan de l’exécution de la loi de finances 2022 confirme que le gouvernement a réussi, en dépit de cette conjoncture difficile et instable, à atteindre un équilibre entre les engagements et la poursuite des chantiers de réforme menés par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Par ailleurs, Baitas a souligné que le gouvernement table, durant cette année, sur la poursuite de la maîtrise du déficit pour atteindre un véritable équilibre des finances publiques, saluant la préservation du Maroc, de sa notation auprès des agences internationales comme « Standard & Poor’s » et la sortie de la liste grise du Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI), en plus de l’accès au marché international pour émettre des obligations avec des taux importants.