Les échanges commerciaux s'orientent à la hausse
Les volumes des exportations et des importations marocaines de biens et services auraient crû de 6,9% et 7,3%, respectivement, au deuxième trimestre 2022, en variations annuelles, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
En valeur, la croissance des exportations de biens aurait été plus vigoureuse, avec une hausse de 49,7% en glissement annuel, au lieu de +28,6% un an auparavant, attribuable principalement à un effet-prix positif, fait savoir le HCP dans son point de conjoncture du deuxième trimestre 2022 et perspectives pour le troisième trimestre.
Les exportations des phosphates et de leurs dérivés, notamment les engrais naturels et chimiques, auraient contribué pour plus de la moitié à cet accroissement, précise la même source.
Hors phosphates et dérivés, les exportations auraient été tirées par celles de l’automobile dans ses segments construction et câblage, de l’aéronautique et, dans une moindre mesure, de celles de l’agro-alimentaire et des produits des industries électriques et électroniques.
1px; margin: 0cm 0cm 7.5pt;">Avec une contribution de +4,4 points, les ventes extérieures de l’industrie du textile et cuir, notamment les vêtements confectionnés, les articles de bonneterie et les chaussures, auraient profité de la reprise des commandes en provenance des donneurs d’ordre européens privilégiant davantage l’approvisionnement de proximité.
Parallèlement, le HCP relève que les importations des biens en valeur, tirées par la forte hausse des prix à l’import, auraient affiché une augmentation de 48% au deuxième trimestre 2022. La facture énergétique aurait plus que doublé, sous l’effet de la flambée des cours internationaux des produits raffinés, notamment ceux des gasoils et fuels.
Hors énergie, les importations auraient été tirées par les achats des demi-produits et des produits bruts, notamment ceux de l’ammoniac, du soufre brut et des matières plastiques, dont les prix auraient fortement augmenté.
Celles des biens d’équipement industriel et des produits alimentaires auraient, quant à elles, contribué respectivement pour 4 et 3,5 points à l’évolution des importations de biens.