Des temps difficiles s'annoncent pour l'industrie touristique

Des temps difficiles s'annoncent pour l'industrie touristique

Les entreprises touristiques ont vu leurs espoirs de reprise cette année brisés après les interdictions de vol visant à protéger le pays des nouvelles variantes.

Le gouvernement a jusqu'à présent approuvé une aide au secteur pour maintenir les emplois, mais les professionnels se plaignent que la mesure ne suffit pas, appelant à une exonération fiscale et à une allocation aux travailleurs qui s'étendent de septembre à mars.

Le Maroc avait interdit les vols de passagers entrants depuis le 29 novembre et la compagnie nationale RAM a annoncé sur son compte Twitter qu'elle ne reprendrait les vols ordinaires qu'après le 31 décembre, laissant entendre que le gouvernement avait l'intention de maintenir les frontières fermées jusque-là, au...

grand désarroi du secteur du tourisme.

Ils craignent que le secteur ait du mal à remédier aux restrictions de voyage après qu'Easyjet et Ryanair ont annoncé un retrait d'un mois du Maroc jusqu'en février.

Les deux sociétés ont joué un rôle clé dans la facilitation des arrivées de touristes en provenance du marché européen.

Avant la pandémie, le Maroc attirait 13 millions de touristes avec des revenus en devises fortes de 78 milliards de dirhams, alors que cette année et l'année dernière un peu plus de 2 millions de touristes ont visité le pays.

Pendant ce temps, tous les espoirs reposent sur le tourisme intérieur pour aider le secteur à compenser une partie de ses pertes.