Banques: le déficit de liquidité se creuse de 2,3%

Banques: le déficit de liquidité se creuse de 2,3%

Le déficit de la liquidité bancaire s’est creusé durant la semaine précédente de 2,3%, comparativement à son niveau, une semaine auparavant, selon BMCE Capital Global Research (BKGR).

Face à cette situation, la Banque Centrale a choisi plutôt de réduire ses avances à 7 jours à 35,87 milliards de dirhams (MMDH), soit une baisse de 8% d’une semaine à l’autre, indique BKGR dans sa dernière lettre monétaire et obligataire, notant que c’est le Trésor qui a comblé ce déficit reprenant sa dynamique des placements qui ont atteint 14 MMDH.

Dans ces conditions, l’équilibre entre l’offre et la demande de liquidité s’est maintenu, induisant la stabilité du taux monétaire interbancaire à 1,5%, précise la même source.

Sur le marché primaire, BKGR fait état d’un courbe primaire globalement stable, ajoutant que les variations des taux enregistrées concernent une hausse de la ligne 2 ans de 0,4 points de base à 1,75% et une baisse de la ligne 52 semaines de -0,9 pbs à 1,56%.

Pour


ce qui est de la courbe secondaire, les deux principales variations consistent en une hausse du taux de la maturité 26 semaines de 1,6 pbs à 1,47% et une baisse de celui de la ligne 5 ans de 1 pbs à 2,01%.

Durant la prochaine période, Bank Al-Maghrib réduira davantage son dispositif monétaire avec l’émission de seulement 31,65 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, soit 4,22 MMDH de moins comparativement à une semaine auparavant, estime BKGR.

La stabilité des taux primaires depuis le début de l’année s’est confirmée lors de la dernière adjudication. Cette situation devrait se poursuivre, selon la même source, dans les jours à venir et ce, en lien avec la faible pression sur les finances publiques comme en attestent les placements de l’Argentier du Royaume qui ont atteint environ 14 MMDH au cours de la semaine précédente.

Cette position confortable du Trésor devrait s’accentuer au terme de ce mois-ci avec le règlement attendu du troisième acompte de l’IS par les sociétés, conclut BKGR.