Le Maroc célèbre les réalisations du secteur automobile

Le Maroc célèbre les réalisations du secteur automobile

Le Maroc a atteint avec deux ans d'avance en 2018 les objectifs qu'il a fixés à l'industrie automobile, notamment en termes de chiffre d'affaires, d'exportations, d'approvisionnement local et d'emplois.

Grâce à un ambitieux plan d'accélération industrielle qui a stimulé le partenariat public-privé et encouragé les investissements des fournisseurs mondiaux, l'industrie automobile marocaine a atteint les objectifs fixés pour 2020 avec deux ans d'avance, réalisant un chiffre d'affaires de 80 milliards de dirhams en 2019 et 72 milliards de dirhams en 2020 lorsque la l'industrie a été touchée par la pandémie.

Le secteur pourrait reprendre son rythme cette année avec une croissance de 42,8% jusqu'en juin affichant des exportations d'une valeur de 42,3 milliards de dirhams, selon les données de change.

L'écosystème automobile comprend 250 fournisseurs offrant 160 000 emplois, les usines Peugeot et Renault au Maroc produisant ensemble 700 000 véhicules par an.

Intervenant lors d'un événement sur l'avancée de l'automobile au Maroc, le ministre de l'Industrie Moulay Hafid


Elalamy a déclaré que les exportations de voitures marocaines dépassaient d'un et demi celles des phosphates.

Le PDG de Renault, Luca De Meo, a souligné la compétitivité du Maroc et la contribution clé de l'usine Renault de Tanger.

Il a déclaré que le groupe vise à augmenter le pourcentage de pièces produites localement à 80% et à dépenser jusqu'à 3 milliards d'euros par an, au profit des fournisseurs locaux.

Le Maroc, qui a surclassé l'Afrique du Sud en tant que premier constructeur automobile du continent, semble également profiter de la délocalisation déclenchée par le coronavirus, car les constructeurs voient dans le Maroc une destination plus compétitive pour les investissements par rapport à l'Inde et la Chine.

La stratégie de développement de l'industrie automobile du Maroc s'appuie sur les atouts compétitifs du pays, notamment la proximité des marchés européens, africains et du Moyen-Orient, des infrastructures développées, un climat d'investissement favorable et des incitations fiscales ainsi qu'une main-d'œuvre bien formée.