La France et le Maroc signent une convention pour dynamiser l’importation du blé

La France et le Maroc signent une convention pour dynamiser l’importation du blé

Alors que les exportations du blé français ont diminué vers certains pays de l’Union Européenne, l’Afrique Subsaharienne, la Chine ou encore le Maroc, demeurent des marchés de taille.

Concernant le Maroc, à sept mois de campagne, les exports de blé à destination du Royaume ont été multipliés par cinq. Le marché marocain donne la priorité à sa production nationale via un système de taxation. Mais cette année, la récolte de blé du pays a été mauvaise, alors l’ouverture du marché s’est faite rapidement.

Fin 2019, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses du Maroc (ONICL), FranceAgriMer et France Export Céréales ont renouvelé l’accord de coopération qui les lie depuis 2010. Cet accord tripartite consacre la bonne coopération qui existe entre les deux filières françaises et marocaines. Tous les trois ans, il y a une révision des termes de l’accord. Ceci est utile pour « réchauffer les relations ». Cette révision se fait


également sur la partie formation, puisque « les équipes changent et le besoin se renouvelle. Ça permet de faire une mise à jour ».

La convention porte sur des sujets assez techniques, et depuis sa mise en œuvre il y a près de dix ans, de nombreuses actions ont été menées pour « renforcer des compétences du laboratoire d’analyse des céréales de l’ONICL, renforcer la connaissance et le suivi des marché ». « Pour des pays importateurs comme le Maroc, avoir une bonne connaissance des ressorts du marché mondial c’est fondamental », explique France Export Céréales. Par ailleurs, il y aura la réalisation d’« échanges techniques et des formations liées à la manutention, au stockage et à la conservation des céréales, ainsi qu’aux infrastructures de transformation, portuaires et de logistiques ».

Pour la France, il est primordial de garder de bons liens avec un grand pays importateur de blé tel que le Maroc.