Post-Brexit : Le Maroc propose alternative aux constructeurs automobiles japonai

Post-Brexit : Le Maroc propose alternative aux constructeurs automobiles japonai

Grâce à sa proximité avec l’Europe, à son climat favorable aux entreprises et à une infrastructure solide, le Maroc offre une alternative aux constructeurs automobiles japonais dans un contexte marqué par les incertitudes liées au post-Brexit, a écrit l’Asian Review.

Une de ces sociétés, Sumitomo Corp., entend faire de Tanger son entrée dans les parcs industriels africains à deux pas de l'Europe.

Le port de Tanger Med, le plus grand en Afrique et le plus grand en Méditerranée en termes de capacité de conteneurs, devrait atteindre une capacité annuelle de conteneurs d'expédition d'environ 9 millions d'unités équivalentes à 20 pieds en 2020, ce qui rend tout port européen accessible en une semaine.

À cet égard, la société japonaise a été recrutée par l’agence spéciale Tanger Med pour acquérir cinq parcs industriels d’une superficie de 13 km2 situés à proximité du port de Tanger, dans le nord, surplombant le détroit de Gibraltar.

« Les deux sociétés vont...

envisager une joint-venture pour créer plus de parcs de ce type dans ce pays d'Afrique du Nord », a annoncé le journal économique.

La société japonaise exploite de tels parcs dans six pays asiatiques, dont le Vietnam, le Myanmar et l'Inde, et gère les ventes dans quatre, dont la Thaïlande et le Cambodge.

Le Maroc a lourdement investi dans le développement de ses infrastructures et l’amélioration de son classement. Le pays abrite l’usine Renault au nord et la Peugeot à Kénitra, près de Rabat.

« Tanger Med et Sumitomo souhaitent attirer les fabricants britanniques à la recherche d'une nouvelle base d'exportation vers l'Union européenne, car le divorce du Royaume-Uni à Bruxelles menace de perturber les échanges », a déclaré l'Asian Review.

Les investissements directs étrangers au Maroc sont en hausse, les investissements japonais dans le pays ayant atteint 17,8 milliards de yens (163 millions de dollars) en 2018, contre moins d'un milliard de yen l'année précédente.

La rédaction