Industrie: Plus de 66.000 emplois créés à fin juin, selon Elalamy
L’industrie du Maroc a pu créer plus de 66.000 emplois à fin juin 2019, a annoncé, vendredi à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.
« En dépit d’une conjoncture mondiale compliquée, l’industrie marocaine a créé plus de 66.000 emplois lors du premier semestre 2019 », a fait savoir M. Elalamy lors d’une rencontre organisée par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) sous le thème « Fiscalité déterminante pour le développement des exportations ».
Se félicitant des avancées réalisées par l’économie marocaine qui évolue sur un trend haussier, M. Elalamy a relevé que « l’Etat est disposé à faire des efforts colossaux de façon à ce que l’économie nationale fasse un saut qualitatif ».
De son côté, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a souligné l’importance de promouvoir l’investissement afin de disposer d’un tissu entrepreneurial compétitif, notant que le projet de loi de finances est une composante d’un ensemble d’actions et de réformes engagées par les pouvoirs publics pour justement stimuler l’économie et entrepreneuriat.
- Benchaâboun a en outre affirmé que les recommandations des assises sur la fiscalité, tenues en mai dernier, sont aujourd’hui insérées dans un projet de loi cadre, citant à cet égard la convergence vers un certain nombre de principes de bonne gouvernance fiscale et l’abandon progressif des exonérations pour aller vers des incitations à l’investissement et des aides directes.
Le ministre a également relevé que les principales dispositions
de la loi de finances 2020 offrent la possibilité aux entreprises de rectifier toutes les déclarations de l’IR, l’IS et de la TVA sur les années passées, soulignant que la mise en place de mesures de contributions libératoires et de déclarations rectificatives permettent aux sociétés « de se faire concilier avec le passé et de partir sur une nouvelle base en matière de conformité ».
Pour sa part, le président de l’ASMEX, Hassan Sentissi El Idrissi, a salué l’initiative de MM. Benchaâboun et Elalamy de tenir cette réunion de concertation avec les membres de l’ASMEX pour discuter de l’élaboration du projet de loi de finances, estimant que cette démarche est de nature à favoriser le dialogue et à consacrer un climat de confiance entre le gouvernement et les exportateurs.
« Nous avons relevé que l’export a été mis, sur le plan de la fiscalité, au même pieds d’égalité que la production envers le marché local », a fait constaté M. Sentissi El Idrissi, appelant à cet égard à ériger cette activité au rang de priorité nationale, afin d’augmenter la valeur ajoutée et réduire le déficit de la balance commerciale du pays.
La fiscalité est au centre de toute politique de relance économique et de l’investissement et donc de l’offre nationale de produits et services, a-t-il précisé, ajoutant que le développement des exportations passe par un soutien constant aux quelques entreprises exportatrices qui s’efforcent à préserver leurs parts de marchés ou à conquérir d’autres