Hausse de 10,6% sur les exportations en 2018
Les exportations marocaines ont augmenté de 10,6% en 2018 contre 10,3% en 2017 avec une progression moyenne annuelle de 4,3% sur la période 2008-2014, selon le rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de finances (PLF 2020).
Grace à cette performance, la part du Maroc sur le marché mondial s’est améliorée, passant de 0,12% en moyenne annuelle sur la période 2008-2014 à 0,15% en 2018. L’amélioration a été plus notoire sur les marchés traditionnels à l’export en l’occurrence les marchés espagnol et français, où cette part a progressé de 1,27% à 1,74% et de 0,63% à 0,92% respectivement entre 2014 et 2018, précise le rapport.
Cette performance à l’export à été accompagnée par une diversification au niveau de l’espace et des produits. L’indice de diversification-marché s’est inscrit sur une tendance haussière, passant de 0,66 en 2000 à 0,71 en 2018 et le nombre de marchés d’exportation a augmenté de 1,4% en moyenne annuelle entre 2000 et 2018 passant de 149 à 185 marchés, ajoute la même source, qui note que la structure géographique des exportations révèle quant à elle, une diversification progressive des
marchés.
En effet, le rapport souligne que la part de l’union européenne (UE) s’est inscrite à la baisse, passant de 75,8% des exportations globales du Maroc en 2000 à 66,3% en 2018, au moment ou celles à destination des pays hors UE s’est améliorée. C’est le cas du Brésil dont la part s’est établie à 2,6% en 2018 contre 0,9% en 2000 ou encore la part de l’Afrique subsaharienne (de 1,8% à 6,3%) et celle de la Turquie de (0,7% à 2%)
Il y a lieu à souligner que malgré la baisse de leurs parts, la France et l’Espagne, demeurent les principaux clients du Maroc avec 21,7% et 23,6% des exportations marocaines, respectivement en 2018 contre 33,5% et 13% en 2000.
De son côté, l’indice de diversification-produit s’est établi en moyenne à 0,864 au cours de la période 2000-2018, passant de 2.580 produits à 3.405 produits. Le changement constaté de la proposition des exportations marocaines est en faveur des branches industrielles à forte valeur ajoutée (automobile, électrique) au moment où les secteurs dits traditionnels ont vu leur poids reculer sensiblement (vêtements, produits agricoles), révèle le rapport.