La dette du Royaume s’est alourdie de 5,3% selon la Banque mondiale

La dette du Royaume s’est alourdie de 5,3% selon la Banque mondiale

La dette extérieure des pays en développement s’est alourdie à 7800 milliards de dollars en 2018, soit une hausse de 5,3% en glissement annuel, selon un rapport de la Banque mondiale. La situation se dégrade dans plusieurs pays depuis 2009, notamment, au Maroc, avertit l’institution internationale. A la fin de 2018, le stock de la dette extérieure du Royaume a atteint un montant bien plus qu’important.

Le stock au Maroc reste majoritairement constitué de la dette extérieure à long terme, avec 40,803 milliards de dollars l’année dernière, contre 7,446 milliards pour celle à court terme, des dettes auxquelles s’ajoute le crédit du Fonds monétaire international (FMI) dont l’encours s’est élevé à 781 millions de dollars en 2018.

Selon le journal Le Matin, l’encours de la dette extérieure à long terme, qui porte majoritairement sur la dette publique (32 milliards de dollars), provient,


à hauteur de 15,483 milliards, de créanciers multilatéraux, dont 5,529 milliards de la Banque mondiale.

S’ajoutent la dette bilatérale dont le montant s’élève à 7,592 milliards et les créanciers privés avec 9,028 milliards. À noter que la dette privée non garantie pèse 8,7 milliards de dollars dans la dette extérieure à long terme, provenant essentiellement des banques commerciales.

D’après David Malpass, Président du Groupe de la Banque mondiale, bon nombre de pays en développement ont besoin de plus d’investissements pour pouvoir atteindre leurs objectifs et croître plus vite.

La transparence de la dette doit s’appliquer à toutes les formes des engagements publics, y compris aux dettes cachées ou implicites.

Il s’agit d’une condition indispensable pour attirer plus d’investissements et pour assurer une allocation efficace des capitaux, ce qui est au cœur des efforts visant à améliorer les résultats de développement, indique le journal.