La performance du portefeuille de la Banque au Maroc jugée « très satisfaisante
Le Maroc est reconnu comme le premier client de la Banque africaine de Développement (BAD). Cela est dû au portefeuille actif de l’institution bancaire au Royaume qui a totalisé 35 opérations pour une enveloppe d’environ 3 milliards de dollars d’engagement à fin septembre.
Ces engagements sont répartis dans les secteurs de l’énergie (31,5 %), du transport (19,8 %), de l’eau et de l’assainissement (15,5 %), des opérations multisectorielles et du développement social (12,7%), du privé (11,2%) et de l’agriculture (9,4 %).
Ces données sont enregistrées dans la dernière Revue synthétique des Résultats de la Banque, dévoilée le jeudi 26 septembre à Rabat.
La performance du portefeuille de la Banque au Maroc est « très satisfaisante » sur une échelle d’1 à 4, et aurait évolué de 2,6 en 2009 pour atteindre 3,7 en 2018 et, ce, en l’absence de projets à risques, a indiqué Rudolphe Petras, Spécialiste principal des Résultats à la BAD, lors de la présentation de la Revue.
Selon les précisions
reçues par le site, le taux de décaissement a, quant à lui, évolué de 36% en 2009 pour se positionner à 64% en 2018, alors que le montant des approbations annuelles s’est accru, passant de 607 millions d’euros en 2009 à 733 millions d’euros en 2018.
16 millions de personnes ont eu un meilleur accès aux infrastructures de transport et 6,9 millions d’entre elles ont bénéficié d’une nouvelle connexion électrique.
Hespress rapporte que la Revue a mis en exergue les progrès notables réalisés par le Maroc dans les domaines de la gouvernance, de l’amélioration du climat des affaires et de l’égalité des genres, outre la position de leader du Royaume en Afrique en matière d’énergies renouvelables et de lutte contre le changement climatique.
Aussi, un satisfécit a été adressé au Royaume pour avoir déployé un réseau d’infrastructures de transport de dernière génération. Ceci a permis de soutenir sa dynamique d’industrialisation et de favoriser son attractivité pour les investissements directs étrangers.
La rédaction