Hausse de 5,1% du crédit bancaire à fin juin
Le crédit bancaire retrouve une relative dynamique. Après avoir connu une hausse plutôt modérée au début du deuxième trimestre, il s’est redressé pour terminer le premier semestre avec une croissance de 5,1% avec un encours de 900,4 milliards de DH, soit le même rythme observé au premier trimestre 2019.
Le crédit bancaire reprend ses droits à la hausse. Après une perte relative du rythme au début du deuxième trimestre de l’année en cours, il s’est ressaisi pour terminer le premier semestre avec le même niveau d’évolution qu’il a enregistré au premier trimestre. Le financement de l’économie par voie bancaire a, en effet, progressé de 5,1% à fin juin dernier, avec un encours qui a dépassé les 900,4 milliards de DH. C’est ce qui ressort des derniers chiffres publiés par Bank Al-Maghrib (BAM). Rappelons qu’à fin juin 2018, le rythme de progression du crédit bancaire était à peine de 1,5%.
À rappeler aussi que le Haut Commissariat au Plan (HCP) table sur un accroissement des crédits bancaires de près de 3,8% pour toute l’année 2019. Leur composante relative aux prêts au secteur non financier devra croitre, quant à elle, de 3,5% en 2019, avant de s’accélérer à 4,3% en 2020, selon la Banque centrale. La croissance observée du crédit bancaire au terme des six premiers mois de cette année est tirée notamment par les créances diverses sur la clientèle
qui ont connu une évolution à deux chiffres (11,2%), avec un encours de 140, 49 milliards.
À noter que ces créances sont composées principalement des prêts octroyés à la clientèle financière et non financière dans le cadre d’une opération financière et des créances acquises par affacturage. Cette remontée de l’octroi du crédit est également à mettre à l’actif, mais dans une moindre mesure, des comptes débiteurs et crédits de trésorerie qui se sont appréciés de 6,1% avec un encours de 186,49 milliards. Pour les autres segments, les chiffres de la banque centrale font ressortir la poursuite d’une croissance molle des crédits à l’équipement (2,3% à 176,91 milliards) et un ralentissement des crédits à la consommation (4,2% à 55,43 milliards) et des crédits immobiliers (3,3% à 273,39 milliards).
La décélération de ce dernier segment est due à une baisse des crédits aux promoteurs immobiliers qui affichent un repli de 0,6% par rapport à la même période de l’année dernière avec un encours de 59,65 milliards. Et ce, au moment où les crédits à l’habitat se sont améliorés de 4,9% à 211,64 milliards. Cet encours inclut le financement participatif à l’habitat qui a atteint 6,11 milliards à fin juin dernier. En ce qui concerne les créances diverses sur la clientèle, elles ont connu une croissance de 5,7% au cours des six premiers mois de 2019, s’élevant à 67,67 milliards.
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