Des experts plaident pour un centre de recherches sur l’intelligence économique
Les participants au deuxième Forum des Associations africaines d’intelligence économique, qui a clos ses travaux vendredi dernier à Dakhla, ont plaidé pour la création d’un centre africain d’études et de recherches sur l’intelligence économique et la veille stratégique.
Les participants au deuxième Forum des Associations africaines d’intelligence économique, qui a clos ses travaux vendredi dernier à Dakhla, ont plaidé pour la création d’un centre africain d’études et de recherches sur l’intelligence économique et la veille stratégique.
L’intelligence économique occupe désormais une place de choix dans les débats autour du développement en Afrique. Prenant part, à Dakhla, à la deuxième édition du Forum des Associations africaines d’intelligence économique, les experts africains en la matière ont plaidé en faveur de la création d’un centre africain d’études et de recherches dédié à la veille stratégique et aux études prospectives.
Les participants à la deuxième édition du Forum des Associations africaines d’intelligence économique, qui a clos ses travaux vendredi à Dakhla, se sont fixé l’objectif de combler le déficit que connaît l’Afrique en matière de recherche dans les domaines de l’intelligence économique et de la veille stratégique. C’est dans cette perspective qu’un accord a été trouvé pour la création d’un centre africain d’études et de recherches autour de l’intelligence économique, de la veille stratégique et des études prospectives.
Présidant la cérémonie de clôture de cette rencontre, qui a connu la participation d’experts, de chercheurs et d’académiciens issus de 26 pays africains, le président de l’Université ouverte de Dakhla, Driss Guerraoui, a affirmé que le nouveau centre de recherches, pionnier au niveau du continent, se veut un outil efficace et efficient qui se propose de conférer une dimension pratique à ce forum qui se renforce d’année en année.
Accordant une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M. Guerraoui, qui occupe depuis peu la présidence du Conseil de la concurrence, a affirmé qu’une réunion était prévue prochainement
entre les membres du bureau du Forum afin de concrétiser ce projet ambitieux. Selon le responsable, il s’agit d’un véritable chantier scientifique et académique qui nécessite l’engagement des compétences africaines en vue de sa réalisation.
Intervenant dans le cadre des travaux de cette rencontre, M. Guerraoui a fait savoir que l’intelligence économique adoptée dans un espace territorial permettrait d’atteindre plus d’objectifs dans les domaines politique, économique, scientifique et autres. Pour lui, l’intelligence économique favorise la consolidation des capacités des États, des collectivités territoriales, des entreprises, des universités, des centres de recherche et des acteurs associatifs afin de comprendre et analyser l’environnement dans lequel ils opèrent.
Ayant pour vocation d’encourager les travaux de recherche dans les domaines relatifs à l’intelligence économique et territoriale, le Forum a choisi de récompenser les chercheurs s’intéressant à ces sujets au niveau du continent. À cette occasion, il a été procédé à la remise du Prix de la meilleure recherche sur l’intelligence économique en Afrique pour les niveaux de doctorat et de master. Des Prix qui ont été remis à des chercheurs africains.
Exposant plusieurs expériences africaines en matière d’intelligence économique et de territoire, le Forum, qui se tient dans le cadre des travaux de l’Université ouverte de Dakhla, a été également l’occasion d’établir un diagnostic de l’état des espaces territoriaux en Afrique avec des projections pour les prochaines décennies. Les participants ont, dans ce sens, mis en avant les défis à relever au niveau de l’Afrique en ce qui concerne les besoins essentiels d’une population qui enregistre le taux de croissance le plus important au monde.
Dressant plusieurs recommandations et observations, les experts africains ont également souligné l’impératif d’accompagner les collectivités territoriales africaines afin de les doter de structures fondamentales s’intéressant à l’intelligence économique. Dans ce sens, ils ont appelé à la mise en place de programmes concrets visant le renforcement des capacités africaines en la matière.