Festival du film amazigh : « L’islam de mon enfance » remporte le Grand prix

Festival du film amazigh : « L’islam de mon enfance » remporte le Grand prix

Le long métrage « L’islam de mon enfance » de la réalisatrice Nadia Zouaoui a remporté le Grand prix du 12è Festival « Issni N’Ourgh » international du film amazigh (FINIFA) qui a pris fin mardi soir à Agadir.

Pour les autres récompenses dans cette catégorie (Long métrage), le jury a accordé le prix de la meilleure interprétation masculine à Abdlewahed Zaouki pour son rôle dans le film « Monsters » de Mohamed Fauzi, et le prix du meilleur rôle féminin à Tassadit Mandi dans « Paris La Blanche » réalisé par Lidia Terki.

Le film « Des figues en avril » de Nadir Dandoune s’est adjugé le prix du Jury alors que celui du meilleur scénario a été décerné ex-æquo à « L’islam de mon enfanc » de Nadia Zouaoui et « Monsters » de Mohamed Fauzi.

Le long métrage « Congrès mondial amazigh : Genèse d’un combat » réalisé par Mhand Kacioui a remporté la mention spéciale du jury.

Pour la catégorie « Court-métrage », le prix du meilleur film, portant...

le nom de « Idder Yehya » qui compte parmi les investisseurs pionniers dans le domaine du cinéma durant le siècle écoulé, notamment dans le sud du Royaume, a été remis à « Bent Rih » de l’actrice Latifa Ahrare.

Le jury de cette catégorie a décerné aussi des mentions spéciales à « Ughaled » de Hafid Ait Braham , « La gestion des déchets à Bouzguene » de Djamal Bacha, et à « Siman » de son réalisateur Ayoub Ait Bihi.

Cette 12è édition a connu la participation d’une panoplie de films dans deux catégories majeures, à savoir le long-métrage (documentaires et fiction) et le court-métrage (documentaires et fiction). Au total, 26 films marocains et étrangers étaient en compétition pour les prix de cette manifestation culturelle.

Le festival est organisé par l’Association « Issni N’Ourgh » en partenariat avec le Conseil communal d’Agadir et l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), avec le soutien du Conseil régional de Souss-Massa et du Centre cinématographique marocain (CCM).

La rédaction