Takaful : La finance immobilière islamique toujours en attente
Les analystes spécialisés en finance participative s'attendent à une reprise du financement participatif ciblé sur les achats immobiliers au Maroc au cours du second semestre de cette année, immédiatement après la publication de la réglementation en matière d'assurance Takaful, liée de manière organique au financement immobilier islamique.
Les experts en financement participatif soulignent que le retard dans la publication de ces lois sur l’assurance takaful a eu un impact négatif sur le volume de fonds destinés à l’acquisition de biens immobiliers par des clients souhaitant effectuer ces transactions par l’intermédiaire de banques opérant conformément aux normes de la Chariah.
Cette différenciation dans le lancement des services bancaires participatifs et des services bancaires takaful est à l'origine du retard d'une gamme de services participatifs, selon les mêmes experts, qui exigent que l'assurance Takaful soit conforme aux règles de la Banque du Maroc et du Conseil scientifique supérieur en matière de financement participatif.
La Banque centrale a révélé le produit de ces banques,
à savoir l'ouverture de 52 000 comptes bancaires par l'intermédiaire de 95 agences dans différentes villes du Maroc. Les dépôts s'élevaient à 1,321 milliard de dirhams, tandis que le financement fourni sous Murabaha pour l'achat de biens immobiliers et de voitures était estimé à 3,6 milliards de dirhams.
Le gouvernement parie que le secteur takaful du secteur de la finance et des assurances sera progressivement introduit, notant que les licences d’assurance n’ont suscité que l’intérêt de trois sociétés, l’Assurance nationale marocaine, l’Assurance Al Wafa et Atlanta. Cependant, pour assurer le succès de l'expérience marocaine en matière de financement participatif, il faut encourager tous les facteurs et facteurs qui y contribueront, notamment l'activation de l'assurance Takaful sur les voitures et l'immobilier.
Les données disponibles indiquent que ces cofinancements ont trouvé une assise confortable dans le secteur bancaire marocain, les professionnels estimant la part de marché de ce nouveau type de financement à 10%, contre 90% pour les fonds classiques.
La rédaction