Benchaâboun annonce que l'impact du Brexit sur le Maroc sera moindre

Benchaâboun annonce que l'impact du Brexit sur le Maroc sera moindre

Le Ministre des l'Economie et des Finances a annoncé que ,d'un point de vue commercial, l'impact du Brexit ne serait pas lourd pour le Maroc.

Dans un entretien accordé à l’Economiste, Mohamed Benchaâboun, annonce qu’après le lancement « d’un ensemble cohérent de mesures en faveur de la relance de l’investissement et de l’accès au financement », le taux de croissance, profitant des effets de ces mesures, pourrait atteindre « entre 4,5 et 5% par an à partir de 2021 ». Une augmentation substantielle donc, puisque selon les prévisions de la banque mondiale, le taux de croissance au Maroc en 2020 ne dépassera pas 3,5%.

Autre problématique soulevé lors de l’entretien, l’impact du Brexit sur l’économie du Royaume. Le Ministre de l’Economie et des Finance souligne son analyse s’appuie « sur une démarche scientifique rigoureuse qui tient compte des risques endogènes et exogènes à fortes incidences sur la croissance de l’économie marocaine ». Pour le cas du Brexit, « les incidences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union...

Européenne ne devraient pas induire un ralentissement significatif de la demande étrangère adressée au Maroc, vu le poids de ce pays dans notre commerce extérieur, qui est autour de 2,4% ». Les futurs échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni « s’effectueront selon le système général de l’OMC – clause de la nation la plus favorisée- ».

Cependant, le Brexit pourrait entrainer une « perturbation du système commercial multilatéral, sous l’effet d’une éventuelle guerre commerciale entres les acteurs majeurs du système mondialisé ». Un choc commercial d’envergure qui pourrait se traduire « par une baisse en volume de la demande étrangère adressée au Maroc de 4,5% en 2019 au lieu d’une hausse de 3,8% prévue dans le cadre de la loi de Finances 2019 ». A l’aube d’une refonte de l’échiquier commercial en Europe, causée par le Brexit, le ministre « n’écarte pas la possibilité de renégocier ses relations commerciales avec le Royaume-Uni pour élargir ses débouchés au niveau de ce marché porteur ».

La rédaction