FIFM 2018: Une nouvelle édition pleine de nouveautés
Le Festival international du film de Marrakech, qui soufflera cette année sa dix-septième bougie, revient sur le podium avec une nouvelle édition riche, pétillante et pleine de nouveautés.
Organisé cette année du 30 novembre au 08 décembre sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, ce festival de grande envergure promet cette année une programmation foisonnante et diversifiée avec de nouveaux concepts et de nouvelles formules, au grand bonheur des cinéphiles, des critiques, des intellectuels et d’un large public assoiffé d’art et de cinéma.
C’est dans cette optique là et dans le but de renforcer la pluralité du festival, l’équipe du festival a pensé à de nouvelles sections. On y découvre d’abord la section « Le 11ème continent » qui permettra aux curieux de partir à la découverte de fictions et documentaires aux écritures singulières et innovantes de cinéastes audacieux en provenance de Thaïlande, du Liban, de Croatie, d’Afrique du Sud, d’Autriche, des Philippines et des États-Unis.
Un autre concept vient s’ajouter au programme: le cycle « Conversation with » qui propose des rencontres avec des grands noms du cinéma mondial. Les médias et professionnels du cinéma seront ainsi invités à une conversation libre, un moment privilégié d’échange et de partage avec des grandes personnalités du cinéma mondial.
Sept personnalités ont confirmé leur participation à ce rendez-vous phare de cette 17ème édition, qui a pour ambition de permettre au Festival international du film de Marrakech de s’affirmer plus fortement comme un espace d’expression, d’échange et de réflexion autour du 7ème art. Il s'agit du réalisateur américain Martin Scorsese, de l’acteur Robert De Niro, du réalisateur, romancier et producteur mexicain Guillermo Del Toro, de la cinéaste et artiste française, Agnès Varda, du cinéaste égyptien Yousry Nasrallah, du réalisateur, scénariste et producteur roumain, Cristian Mungiu, ainsi que du délégué général du Festival de Cannes et Directeur de l’Institut Lumière de Lyon, Thierry Frémaux.
La 17ème édition du festival met également le cinéma marocain à l’honneur avec une section
dédiée. Le "Panorama du cinéma marocain" présentera alors une sélection de 7 films marocains récents avec pour ambition de faire découvrir différentes facettes du cinéma marocain aux professionnels et médias internationaux présents au festival. Soucieux d’initier le jeune public à la magie du cinéma, le Festival inaugure à l’occasion de sa 17ème édition un nouveau programme consacré aux élèves et au jeune public en général.
Cinq films animés sont ainsi programmés au cinéma Colisée, dont Wardi (Le tour) du Norvégien Mats Grorud, mais aussi Iqbal de l’illustrateur italien Michel Fuzellier et du réalisateur iranien Babak Payami.
Cette édition propose aussi un nouveau programme d’aide au développement de talents d’Afrique et du Moyen Orient qui s’intitule « Les Ateliers de l’Atlas ». Ces ateliers accueillent, du 2 au 5 décembre, plus de 150 professionnels marocains et internationaux, et qui ont pour but l’accompagnement de projets de films et de films en postproduction.
A l’issue de ces ateliers, deux prix seront décernés par deux jurys professionnels: un prix au développement pour le meilleur projet et un deuxième pour des films en postproduction. La compétition officielle de cette 17ème édition verra la participation de 14 films, qui seront en lice pour décrocher l’Étoile d’or de Marrakech. Il s’agit de « Las niñas bien » de la réalisatrice mexicaine Alejandra Márquez Abella, de « Joy » de la réalisatrice Sudabeh Mortezai, de « Diane » du réalisateur américain Kent Jones, de « The Load » du réalisateur serbe Ognjen Glavonić, de « The Chambermaid » de la réalisatrice mexicaine Lila Avilés, de « Red Snow » de la réalisatrice japonaise Sayaka Kai, de « Look At Me » du réalisateur tunisien Nejib Belkadhi, de « Irina » de la réalisatrice bulgare Nadejda Koseva, de « Vanishing Days » du réalisateur chinois Zhu Xin, de « Urgent » du réalisateur marocain Mohcine Besri, de « Rojo » du réalisateur argentin Benjamín Naishtat, de « Akasha » du réalisateur soudanais Hajooj Kuka, de « The Giraffe » du réalisateur égyptien Ahmed Magdy et de « All Good » de la réalisatrice allemande Eva Trobisch.
La rédaction