L'industrie automobile un autre soft power du secteur industriel marocain
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- 30 octobre 2018 --
- Business
Le constructeur automobile français Renault va doubler la production de son usine de Casablanca à 160 000 voitures par an d'ici 2022, a révélé par le président de Renault, Carlos Ghosn, lors d'une réunion avec le roi Mohammed VI à Marrakech.
Le mois dernier, un autre constructeur français, Peugeot, avait annoncé la mise en production de son site situé près de la ville côtière de Kenitra, l'année prochaine, avec l'objectif de 200 000 véhicules par an d'ici 2020.
De son côté, le gouvernement a annoncé son intention d'augmenter à 1 million le nombre de voitures fabriquées au Maroc et de porter les revenus du secteur automobile à 200 millions de dirhams par an d'ici 2025 et souhaite également augmenter le taux d’approvisionnement local à 80% d’ici 2020, contre environ 50%.
Le secteur de l'automobile a été le plus grand secteur exportateur industriel du Maroc l'an dernier, avec des exportations d'une valeur de 70 milliards de dirhams et devient ainsi un autre soft power du secteur industriel marocain après l'agriculture qui elle est la véritable clé économique du royauame.
Jusqu'en septembre 2018, le secteur de l'automobile
dominé les exportations marocaines avec une hausse de 14,6% à 48 813 milliards de dirhams par rapport à la même période de l'année dernière.
La production automobile au service de l'industrie
Malgré les obstacles rencontrés dans l'environnement des entreprises locales, les PDG sont optimistes quant à la dynamique de l'industrie locale du pays, 55% d'entre eux citant l'automobile comme activité susceptible de dynamiser l'accélération industrielle marocaine à court et à moyen terme. En 2017, le Maroc a dépassé l'Afrique du Sud pour devenir le leader du continent en termes de volumes de production de véhicules, selon les médias internationaux.
Estimations pour 2019 Les prévisions pour le Maroc seront inférieures à celles de 2018, ce qui est une prévision raisonnable compte tenu des performances récentes du pays. Toutefois, si les échanges avec les anciens et les nouveaux partenaires continuent à se développer, des opportunités devraient être générées pour les investisseurs et les entreprises locales. La détermination des chefs d'entreprise marocains est là et les défis ont été identifiés, ce qui constitue une première étape importante pour les résoudre.
MN