Hakim Benchamach rassure la CEDEAO quand à l’apport du Maroc pour la communauté ouest-africaine

Hakim Benchamach rassure la CEDEAO quand à l’apport du Maroc pour la communauté ouest-africaine

Réalisé à l’initiative de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) et de son président Emmanuel Dupuy, et révélé à la veille du sommet CEDEAO-CEEAC de Lomé du 31 juillet, le sondage auprès des élus de la CEDEAO a montré que ceux-ci approuvent largement (75 % des répondants) l’adhésion du Maroc. Une vision positive que partage Hakim Benchamach, Président de la Chambre des Conseillers du Maroc, qui détaille ici les raisons de son optimisme.

« Sur le plan économique, l’adhésion du Maroc à la CEDEO serait globalement bénéfique, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie, dans lesquels le Maroc a réalisé des avancées considérables » a fait savoir Hakim Benchamach, information rapportée par africapresse.

Pour une harmonisation des stratégies pour le volet industriels afin de permettre aux autres pays de réduire les différences de développement entre le Maroc et d’autres pays de la zone, le Président de la Chambre des Conseillers, propose la mise en place des « mesures de mise à niveau pour les industries des États-membres. », précisant au passage que le Maroc « est prêt, aujourd’hui, à participer à la réalisation des grands projets esquissés par la CEDEAO, à la mise à niveau de l’agriculture et à la co-localisation dans l’industrie. »

Les atouts dont dispose le Maroc fait de lui une véritable locomotive pour l’économie ouest-africaine. Le royaume développe les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, de l’agroalimentaire, font du « Maroc bleu » – eu égard aux formidables richesses halieutiques que lui procurent ses milliers de km de côtes atlantiques et méditerranéennes – et du « Maroc vert » – gage pour l’émergence d’une solide économie verte dans le royaume chérifien, forte de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), d’un côté, et de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) de l’autre –, font du royaume chérifien, un nouveau pôle d’attractivité pour l’Afrique.

Le Maroc est ainsi devenu le premier investisseur africain dans les zones de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont les volumes


d’échanges commerciaux ont doublé en quatre ans a aussi révélé africapresse.

Sur le plan économique, africapresse déclare que le Maroc a annulé la dette des pays africains les moins avancés et exonéré des droits de douane leurs produits sur son territoire. Il rappelle aussi que les conventions de coopération technique, culturelle ainsi que plusieurs accords commerciaux ont permis d’intensifier les échanges et les investissements jusqu’à conférer au Maroc la position de second émetteur d’IDE africains en Afrique, après l’Afrique du Sud.

Toujours à propos des points forts du Maroc pour booster l’économie de la CEDEOA, le site basé en France soutient que les stratégies déployées par les grands opérateurs économiques marocains, tels que l’OCP, la banque Attijariwafa Bank, la compagnie aérienne Royal Air Maroc, les groupes immobiliers, les groupes pharmaceutiques et les groupes de presse pour ne citer que ces secteurs en pleine croissance, attestent de la percée réelle et significative des entreprises marocaines sur les marchés africains.

L’Afrique est désormais un élément constitutif de la diplomatie économique du Maroc, qui allie la confortation des parts de marchés du Royaume en Afrique à la prise en compte des besoins spécifiques des pays africains partenaires.

16e économie mondiale

Sachons ainsi, en assurer la pérennité aussi sur le continent africain, dans sa partie occidentale, en renforçant et élargissant la CEDEAO au Maroc, ainsi qu’en y assurant le retour de la Mauritanie, qui l’avait quitté en 2000.

N’oublions pas que cet espace économique, fort d’une population de 300 millions d’habitants répartie sur 15 États, d’une superficie de 6 millions de Km2 et doté d’un PIB cumulé de 630 milliards de dollars, saura grandement profiter de ce que le Maroc apporterait, en intégrant l’organisation sous-régionale.

En effet, en intégrant le Maroc, la CER ouest-africaine gagnerait 115 milliards de dollars, devenant, avec un PIB de près de 745 milliards de dollars, la 16e économie mondiale.

C’est là, une perspective que les États appartenant à la CEDEAO, tout comme ceux de sa CER « soeur et voisine », la CEEAC, doivent regarder avec beaucoup d’optimisme… » a plaidé africapresse site d’information basé à Paris.

 

MN