Bousculade près d’Essaouira : Premiers éléments d’informations sur la tragédie qui a fait 15 morts

Bousculade près d’Essaouira : Premiers éléments d’informations sur la tragédie qui a fait 15 morts

Ce matin, lors d’une opération de distribution de vivres et denrées alimentaires à Sidi Boulaâlam, près de Tafetachte, dans la province d’Essaouira, une bousculade s’est produite et 15 personnes, toutes des femmes, ont perdu la vie par étouffement, en plus de plusieurs dizaines de blessé(e)s. Voilà les premiers éléments d’information.

Il s’agit de l’association Aguissi de mémorisation du Coran et des œuvres sociales, dirigée par un homme de religion connu à Casablanca (AH), qui organise ces opérations régulièrement depuis 5 ans maintenant. Cette année, et à l’occasion des fêtes nationales de ce mois de novembre, et aussi en raison du début de sécheresse enregistrée dans la province d’Essaouira, le mécène a prévu l’approvisionnement de quelques 2.000 familles. Chaque pack contenait deux sacs de farine de 25 kgs, de l’huile, du sucre et des féculents.

Selon des membres de l’association, les autorités étaient dûment prévenues du déroulement de cette opération ce dimanche 19 novembre, ainsi que peuvent en témoigner les photos prises sur le lieu de la tragédie. Mais un


agent d’autorité, questionné, a expliqué que l’opération de distribution a commencé avant d’avoir le feu vert du caïdat. Les enquêtes lancées par le ministère de l’Intérieur et par le parquet permettront d’identifier les vraies raisons du drame.

Cela étant, et d’après les déclarations de témoins sur place, l’opération devant concerner 2.000 familles a attiré des femmes venant des douars environnants et c’est là que la bousculade a commencé, avec le nombre de morts qu’on sait.

Selon de premières informations en provenance de Tafetachte, le prédicateur AH aurait été appréhendé par la gendarmerie royale, pour le motif d’avoir organisé une opération de distribution non autorisée. Par ailleurs, il semblerait également que des agents d’autorité aient été interrogés par la gendarmerie pour avoir laissé cette opération se dérouler, sans s’assurer des conditions de sécurité.

Le roi Mohammed VI a décidé de prendre en charge personnellement les frais d’inhumation et des obsèques des victimes ainsi que les frais des soins des blessés.

AB