Des œuvres marocaines en liste courte pour le prix Katara du Roman arabe

Des œuvres marocaines en liste courte pour le prix Katara du Roman arabe

Plusieurs romans et études marocains ont été retenus dans la liste courte des neuf meilleurs ouvrages en lice dans les différentes catégories de la 10e édition du Prix Katara du roman arabe, selon un communiqué de la Fondation publique du village culturel « Katara », publié lundi.

Cette liste comprend 36 romans et études critiques qui ont été sélectionnés dans les catégories « romans publiés », « romans inédits », « romans de jeunesse inédits » et « critiques littéraires inédites ».

Dans la catégorie « romans inédits », le Maroc est représenté par « Miraat la taakis dillaha » (un miroir qui ne reflète pas son ombre) d’Abdelghani Haddadi, « Aala marri al ljirah » (Au fil des blessures) de Chaimae Rawam, et « Al aabat » (Absurdité) de Yassine Kenni, tandis que l’Égypte, la Syrie, le Yémen, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie y figurent avec un roman chacun, précise la Fondation.

La liste courte des « romans de jeunesse inédits » met en lice des romanciers issus de sept pays, dont le Maroc avec « Alloujoue ila lkawawkab ramadi » (Asile dans la planète grise) de Houria Al Dhal. L’Égypte y est représentée par trois romans, le Koweït, les Émirats arabes unis, l’Algérie, la Jordanie et la Syrie par un ouvrage chacun.

Par ailleurs, sept pays figurent dans la liste


courte des neuf « études critiques inédites », à leur tête le Maroc avec trois études : « takhyil lahwiya fi riwaya laarabiya » (Imaginer l’identité dans le roman arabe) de Bouchaib Saouri, « Attawil al balaghi li riwaya: ichkalat wa tatbiqat » (Interprétation rhétorique du roman : problématiques et applications) de Hassan Touil et « Arriwaya al arabia wa addakira al jamiya » (Le roman arabe et la mémoire collective) de Zouhair Soukah, contre une étude pour l’Egypte, la Jordanie, le Soudan, l’Irak, l’Algérie et la Tunisie.

La liste courte des « romans historiques » comprend, quant à elle, deux ouvrages du Maroc en l’occurrence « Hajib assoltan » (Le page du sultan) de Salah Eddine Aqarqar et « Listibqae fi diyafat al achiqqae » de Mohamed Mbarki, quatre œuvres de l’Égypte, deux de l’Irak et un ouvrage de la Jordanie, tandis que la liste des « romans publiés » est dominée par l’Egypte avec quatre romanciers, suivie de l’Arabie saoudite, du Sultanat d’Oman, de la Syrie, de la Palestine et du Liban avec un roman chacun.

Pour l’édition 2024, les organisateurs du Prix Katara du roman arabe ont reçu 1.697 candidatures, dont 886 romans inédits, 437 romans publiés en 2023, 177 romans de jeunesse inédits, 91 des études inédites, 7 romans qataris publiés, et 99 romans historiques inédits.