Services sociaux: environ 580.000 bénéficiaires cette année grâce à la numérisation (Hayar)

Services sociaux: environ 580.000 bénéficiaires cette année grâce à la numérisation (Hayar)

Près de 580.000 personnes ont bénéficié des services sociaux depuis le début de l’année grâce notamment à la numérisation et à la formation des travailleurs sociaux, a affirmé, vendredi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar.

Intervenant lors d’une rencontre organisée par le ministère autour de la formation des travailleurs sociaux et leur rôle dans l’économie des soins dans le cadre de la 28è édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL-2023), Mme Hayar a salué le rôle des fonctionnaires du Pôle social dans cette action, ajoutant que l’un des principaux objectifs de son département est d’améliorer et de réhabiliter les centres sociaux.

Dans ce contexte, elle a évoqué les pressions générées par la pyramide des âges, au niveau national ou international, expliquant que cette forte demande augmente le recours aux services sociaux et de santé.

Et de relever que l’économie des soins contribue aussi à alléger les charges générées par la prise en charge des personnes en perte d’autonomie, sur les


familles et les femmes, outre la création de nombreuses opportunités d’emploi dans les secteurs privé et public.

De son côté, le directeur de l’enseignement supérieur et du développement pédagogique au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Mohammed Tahiri, a mis en avant l’importance de la formation de l’élément humain, notamment pour accompagner le chantier de la protection sociale.

Selon M. Tahiri, le ministère de l’Enseignement supérieur est impliqué dans ce chantier à travers la formation de professionnels de la santé et avec le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille au moyen de la convention de partenariat portant sur la formation des assistants sociaux.

Cette conférence vise à mettre en avant l’importance d’investir dans l’économie des soins et de faire connaître les métiers du travail social et les expériences et pratiques nationales en la matière. Elle ambitionne aussi de permettre aux acteurs de l’action sociale et des métiers de soins d’engager un échange riche et constructif portant notamment sur leurs expériences et pratiques.