MarocTelecom-Orange-inwi: La course à la licence 5G fait rage

MarocTelecom-Orange-inwi: La course à la licence 5G fait rage

Le Maroc veut se positionner comme un pionnier en matière de développement et de modernité technologique en Afrique avec le développement d'une infrastructure moderne et efficace dans le secteur des télécommunications. Ainsi, le passage des communications mobiles à la 5G sont en cours au Maroc et attire des vives convoitises auprès des opérateurs. Pendant que le gouvernement prépare les attributions, les trois opérateurs de téléphonie mobile, Maroc Telecom, Orange et inwi ne se lassent pas d'annoncer qu'ils sont dans les starting-blocks, les autorités n'ont pas encore réglementé les licences pour une exploitation commerciale continue. Tous les acteurs du marché attendent le début du processus d'attribution. Selon Medias24, cela n'a pas encore complètement commencé, ce qui signifie que le démarrage opportun en 2023 doit être pris au conditionnel même si l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ANRT) a annoncé le début des opérations pour l'année 2023. 

Dans cette course, Orange Maroc n'a pas encore pris de décision finale quant à la technologie qui sera utilisée pour mettre en place des réseaux 5G contrairement à sa maison mère en France où elle a opté pour les équipementiers de réseaux Nokia et Eriksson, notamment pour éviter des discussions inutiles avec les Etats-Unis à cause de l'opérateur mobile chinois Huawei dans les pays de l'OTAN. Il n'est pas encore tout à fait clair si Orange s'appuiera également sur Nokia et Eriksson au Maroc. Il est prévu que Maroc Telecom et INWI s'appuient sur l'infrastructure de Huawei. Dans le même temps, le marché des connexions haut débit se développe, notamment dans l'environnement des entreprises, mais aussi de plus en plus dans les ménages privés. Pour des investissements pérennes, les entreprises ont besoin de bandes passantes de données supérieures aux 100 M/bit par seconde que la 5G peut offrir dans la première étape d'extension.

La 5G pas avant 2025

Le Maroc


a déjà l'expérience de la procédure nécessaire. En 2014, les acteurs du marché nommés (Orange à l'époque encore sous la marque Meditel) ont été appelés à participer à un appel d'offres. Le processus d'agrément n'a pris fin qu'en mars 2015. A cette date, l'Etat a perçu plus de 2 milliards de dirhams (1 milliard de dirhams pour Maroc Telecom (IAM), 503 millions de dirhams Meditel (aujourd'hui Orange) et 500 millions de dirhams WANA Corporate (INWI) ) ). Par ailleurs, les opérateurs ont supporté les coûts techniques de mise en œuvre des nouveaux réseaux cellulaires avec un investissement estimé à 860,4 millions de dirhams.

Besoin d'une expansion de la technologie cellulaire

Globalement, outre la stabilité politique du pays, ses infrastructures jouent également un rôle majeur lorsqu'il s'agit d'investissements, notamment en provenance de l'étranger. Les réseaux de télécommunications modernes sont un avantage concurrentiel et une base pour l'échange de données entre les acteurs économiques. En outre, l'État mise de plus en plus sur la numérisation, par exemple dans la lutte contre la corruption dans la fonction publique et l'évasion fiscale via l'utilisation de l'argent noir. Les nouveaux modes de paiement numériques et l'accès de base aux services financiers pour toutes les couches de la population devraient être rendus possibles grâce à la numérisation. Il y a l’exemple de la Chine et certaines parties des États-Unis (Silicon Valley) mais aussi le Kenya et le Rwanda, où de nouvelles industries du logiciel se sont développés.

Dans le même temps, la pandémie de coronavirus a révélé des déficits dans la structure sociale et dans la santé et l'éducation. De nouveaux débits de données performants via les communications mobiles devraient contribuer au développement de territoires difficiles d'accès par l'enseignement à distance et la télémédecine, car un réseau haut débit via la fibre optique ne semble souvent pas réalisable logistiquement et économiquement.

MN