Le Conseil de la Concurrence et la CGEM renforcent leur coopération
Suite à une série d’échanges organisés entre les équipes du Conseil de la Concurrence et des entreprises membres de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Messieurs Ahmed RAHHOU et Chakib ALJ, respectivement Président du Conseil de la Concurrence et Président de la CGEM ont tenu, aujourd’hui au siège de la CGEM, une séance de travail pour échanger sur les enjeux du cadre juridique et légal concernant la concurrence, la liberté des prix et la protection du consommateur.
Lors de cette rencontre, le Président du Conseil de la Concurrence a insisté sur le fait qu’une concurrence saine est un pilier essentiel pour la construction d’une économie solide et efficiente. Le libre jeu de la concurrence et de la liberté des prix est à même d’assurer au consommateur la meilleure disponibilité des produits et des services à des prix raisonnables. Le bon respect par les entreprises du cadre légal concernant la liberté des prix et de la concurrence est le garant de la protection et de la pérennité de leurs investissements. Le Conseil de la Concurrence veillera avec fermeté au respect de
ces règles, tout en restant dans un esprit d’ouverture et de pédagogie pour aider les entreprises à aller vers les meilleures pratiques en la matière.
Pour sa part, le Président de la CGEM a réitéré l’adhésion totale de la Confédération aux principes de la libre concurrence. Il a également rappelé l'enjeu majeur que constitue pour notre économie en plein dynamisme, une application claire, transparente et équitable des règles de concurrence et de contrôle des concentrations. L’impact néfaste du secteur informel sur l’économie nationale a aussi été soulevé par M. ALJ, qui considère l’intégration de l’informel structuré comme une urgence qu’il faut traiter en adoptant une approche progressive, incitative et inclusive.
À cette occasion, M. ALJ et M. RAHHOU ont affirmé leur volonté de renforcer la coopération entre la CGEM et le Conseil de la Concurrence et de travailler conjointement pour faire inscrire plus de parties prenantes dans la démarche vers un marché libre, transparent et accessible à tous. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de l’engagement des deux institutions en faveur d’un développement économique sain et durable, créateur de croissance et d’emplois pérennes.