Nations Unies : "Nous sommes profondément préoccupés par la poursuite des tensions à Jérusalem"

Nations Unies : "Nous sommes profondément préoccupés par la poursuite des tensions à Jérusalem"

Les Nations Unies se sont déclarées "gravement préoccupées par la poursuite des tensions dans et autour de la vieille ville de Jérusalem-Est occupée" et ont appelé toutes les parties "à s'abstenir de toute provocation et à faire preuve de retenue."

C'est ce qui ressort d'une conférence de presse tenue par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, vendredi, au siège permanent de l'organisation internationale à New York, suite aux attaques israéliennes perpétrées aujourd'hui contre la mosquée Al-Aqsa.

"Nous sommes très préoccupés par les tensions persistantes que nous constatons aujourd'hui à Jérusalem-Est occupée, en particulier dans et autour de la vieille ville", a déclaré Dujarric.

Et d'ajouter : "Il est important que chaque partie, compte tenu du caractère sacré des lieux, s'abstienne de toute provocation qui conduirait à ces tensions, qui interviennent à peine quelques heures après l'annonce du cessez-le-feu."

"Il est important que chaque partie fasse preuve de retenue et respecte le statut des lieux sacrés", a-t-il poursuivi.

Et de conclure : "Dans de telles situations, il y a une responsabilité qui incombe aux dirigeants politiques et aux religieux, et


ils doivent s'élever haut et fort contre quiconque cherche à provoquer des tensions ou des violences ou à inciter à la violence."

Les forces israéliennes ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa, vendredi, et ont pris pour cible les fidèles avec des balles en métal et en caoutchouc et des grenades lacrymogènes, ce qui a entraîné des blessures dans les rangs des palestiniens.

Des affrontements ont également éclaté dans différentes régions de Cisjordanie, notamment à l'entrée de la ville de Bethléem, à Hébron (sud), au poste de contrôle de Hawara au sud de Naplouse (nord) et à Kafr Qaddum dans le gouvernorat de Qalqilya.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur à l'aube du vendredi entre les factions palestiniennes et Israël, 11 jours après l'agression israélienne contre la Bande de Gaza.

La brutale agression israélienne sur les terres de l'Autorité palestinienne et les villes arabes d'Israël a entraîné la mort de 274 personnes, dont 69 enfants, 40 femmes et 17 personnes âgées, tandis que plus de 8 900 autres ont été blessées, dont certaines sont dans un état jugé très grave.