Les appels à l'arrestation de Brahim Ghali se multiplient
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- 02 mai 2021 - 15:00 --
- Bref
"Le dénommé Brahim Ghali est le chef d'un groupe armé séparatiste et terroriste dont la raison d'être est de miner l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, Etat souverain, pour servir l'agenda hégémonique de l'Algérie", indique l’Association dans un communiqué signé par son président, Moises Amselem.
Pour cette association, le transfert du dénommé Ghali dans un avion médicalisé algérien, muni d'un passeport diplomatique algérien sous le faux nom de "Mohammed Benbattouch", constitue "une nouvelle preuve indéniable de la responsabilité de l'Algérie dans le différend régional sur le Sahara".
"Nous rappelons que cet individu est poursuivi par la justice espagnole pour des crimes contre l'humanité, y compris des crimes de génocide, de torture, de disparition forcée, de violences sexuelles et de viol, et qu'un mandat d'arrêt a été émis contre lui par les autorités espagnoles en 2008", poursuit-on.
Et l’Association de rappeler à cet effet que la poursuite des personnes coupables de crimes contre l'humanité est une norme impérative du droit International, à
laquelle aucune dérogation n'est autorisée.
"Nous rejetons l'idée de la diplomatie de deux poids deux mesures et que des intérêts géopolitiques prévalent sur la loi. Nous soutenons fermement toutes les initiatives prises pour traduire en justice le dénommé Brahim Ghali pour ses crimes et nous exprimons notre désapprobation envers l'attitude du gouvernement du Royaume d'Espagne, qui viole non seulement ses propres lois mais aussi le droit International en permettant à un auteur de crimes contre l'humanité d'entrer sur son territoire en toute impunité", plaide l’Association judéo-marocaine de Mexico.
"Nous exprimons notre plein soutien aux victimes des exactions du dénommé Ghali, qui se sentent insultées par la complicité du gouvernement du Royaume d'Espagne avec leur bourreau", poursuit encore la même source, exhortant tous les États membres des Nations-Unies à "contribuer aux enquêtes et aux poursuites judiciaires contre le dénommé Ghali, conformément à leurs obligations internationales".
L'Association réitère son appel à la communauté internationale pour qu'elle "mette un terme à la situation d'anarchie qui prévaut dans les camps de Tindouf, en raison de la délégation illégale d'autorité de l'Algérie au polisario, contraire au Droit International humanitaire".
Dans son communiqué, l’Association a enfin exprimé sa "pleine solidarité avec les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, ainsi qu'avec les victimes des violations des droits de l'Homme en Algérie".