L'OMS souligne la baisse des cas dans le monde
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état d'un léger ralentissement des nouveaux cas d'infection du nouveau coronavirus dans le monde depuis trois semaines.
Selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 signalés dans le monde a diminué la semaine dernière, et pour la troisième semaine consécutive.
Même s’il y a « encore de nombreux pays où le nombre de cas augmente, mais au niveau mondial, c’est une nouvelle encourageante », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève. Pour le chef de l’OMS, le résultat est là et cela montre que « ce virus peut être contrôlé, même avec les nouveaux variants en circulation ».
« Et cela montre que si nous continuons à appliquer les mêmes mesures de santé publique éprouvées, nous pouvons prévenir les infections et sauver des vies », a-t-il fait valoir.
Mais derrière ces chiffres encourageants, l’agence onusienne rappelle que de telles tendances avaient été déjà observées avant de voir l’épidémie prendre une nouvelle direction.
« Nous sommes déjà passés
par là. Au cours de l’année écoulée, il y a eu des moments dans presque tous les pays où les cas de Covid-19 ont diminué », a rappelé le Dr Tedros. Du coup, certains gouvernements se sont ouverts trop rapidement et les individus ont baissé leur garde, pour ensuite voir le virus revenir en force », a regretté le chef de l’OMS, exhortant les pays à la vigilance.
Alors que les vaccins sont mis en place dans certains pays riches, l’OMS estime qu’il est « fondamental » que chacun d’entre nous continue à prendre les précautions nécessaires pour assurer sa propre sécurité et celle des autres.
« Soyez un modèle », a-t-il dit, relevant qu’il est vital que les gouvernements permettent aux gens de faire les bons choix, qu’il s’agisse de faciliter le respect des quarantaines ou de rendre les lieux de travail plus sûrs.
Sur le dossier de la vaccination et du Mécanisme COVAX, l’agence onusienne attend toujours que les entreprises pharmaceutiques disent combien de doses de vaccin seront mises à disposition en février et mars.