le CRI de Dakhla Oued Eddahab et OBG signent un MOu

le CRI de Dakhla Oued Eddahab et OBG signent un MOu

Pour la première fois, OBG a signé un mémorandum d’entente avec le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Dakhla Oued Eddahab en vue de l’élaboration de son nouveau Focus Report, The Report Dakhla 2021. En vertu de cet accord, le CRI Dakhla Oued Eddahab qui accompagne les investisseurs et les entreprises, aidant notamment les jeunes entrepreneurs à développer et optimiser leurs projets de création d’entreprise, apportera son expertise à OBG pour identifier les acteurs économiques emblématiques à rencontrer et orientera l’équipe de recherche afin de trouver les meilleures sources d’information et ainsi permettre la meilleure analyse possible de l’environnement des affaires à Dakhla. Partenaire principal du cabinet d’intelligence économique et de conseil dans la préparation de cette étude, le CRI Dakhla Oued Eddahab soutiendra également OBG dans l’organisation de certains entretiens.

 

The Report Dakhla 2021 présentera des données essentielles et une vue d’ensemble des différents secteurs économiques de la région de Dakhla et proposera une analyse détaillée des secteurs clés que sont l’agriculture, la pêche et l’aquaculture, le tourisme, les énergies renouvelables, ainsi que l’éducation et la formation. Il reviendra également sur l’impact de la crise du Covid-19 et la stratégie adoptée par la région pour y répondre.

Dans l’ensemble, Dakhla a moins souffert de l’impact du Covid-19 que d’autres régions du Maroc. Grâce à une stratégie stricte d’endiguement adoptée au début de la pandémie, Dakhla a enregistré au printemps un très faible nombre de cas d’infection et les principaux secteurs économiques ont bien surmonté la crise : les emplois du secteur de la pêche ont été maintenus et la production agricole a pu être exportée dans son intégralité, que ce soit au Maroc ou à l’étranger. Si le tourisme a été plus durement frappé par la crise, tout comme la restauration, le bilan de la saison estivale s’est révélé positif, les hôtels affichant notamment des taux d’occupation de l’ordre de 80 à 90%. La stratégie adoptée par Dakhla visant à attirer davantage de touristes marocains a pleinement porté ses fruits et montré la capacité d’adaptation de la région.

Des projets d’investissement sont également en cours pour développer le potentiel de Dakhla, notamment dans le secteur agricole, qui bénéficie de terres fertiles, d’une météo clémente, et de facilités d’exportation. Un projet de construction d’usine de dessalement de l’eau de mer, qui permettra d’irriguer 5000 hectares de terres agricoles, est actuellement dans sa phase finale de préparation à Dakhla et devrait être lancé en début 2021. Le Nouveau Port de Dakhla Atlantique dont les études sont actuellement en cours de finalisation et qui prévoit également le développement d’une zone industrielle et logistique de 1000 hectares à proximité, s’annonce comme un moteur de croissance pour la région.

D’autres secteurs offrent des opportunités d’investissement dans la région de Dakhla, en particulier le secteur des énergies renouvelables, qui a été identifié comme vecteur de croissance et qui dispose d’un fort potentiel de création d’emplois. Trois projets éoliens ayant pour objectif de fournir de l’électricité au réseau local sont actuellement déjà en cours. Des défis devront toutefois être relevés pour pouvoir tirer pleinement profit de ces opportunités, la région ne disposant pas de ressources humaines suffisantes. Cette dernière s’emploie toutefois activement à former des ressources humaines et à créer des centres de formation pour pallier ce manque. 

Mounir Houari, Directeur Général du CRI Dakhla Oued Eddahab s’est déclaré ravi de cette collaboration, qui permettra de mieux faire connaître les atouts de la région ainsi que les mesures prises pour encourager les investissements et renforcer les partenariats sur le continent africain : « L’avenir de la région de Dakhla est en Afrique», a-t-il déclaré, insistant sur l’emplacement stratégique de la région et sur les opportunités d’exportation des produits agricoles et de l’électricité éolienne sur le continent.  « Les progrès réalisés ces dernières années en matière de simplification des procédures administratives et de réduction des délais ont eu des conséquences très favorables, comme le prouve la progression au classement de l’indice de la facilité de faire des affaires de la Banque mondiale. Il est nécessaire de poursuivre sur cette voie en améliorant le cadre juridique et en promouvant davantage de transparence afin de retenir durablement l’intérêt des investisseurs. Le choix stratégique d’opter pour une dématérialisation des procédures et formalités de traitement des dossiers d’investissement via la plateforme CRI INVEST vise à réduire les délais et gagner en efficacité »

Souhir Mzali, Directrice Editoriale Afrique d’OBG, s’est également félicitée de la signature de cet accord entre les deux institutions en vue de la publication de ce nouveau rapport, qui met en lumière une région dynamique présentant de vastes opportunités d’investissements.