PCNS: APSACO, conférence sur la paix et la sécurité en Afrique en ligne
Dans un contexte exceptionnel de crise covid-19, le Policy Center for the New South (PCNS) organise du 23 au 25 septembre à Rabat une édition spéciale online de l’un de ses évènements annuels phares, la Conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique, baptisé pour l’occasion APSCO Talks.
Un communiqué du PCNS a indiqué que la conférence sera étalée sur trois jours, avec la contribution de plusieurs experts de renom qui vont s’exprimer lors de « webinaires » au format court (60 minutes), sur les thèmes du « Secteur de la sécurité en Afrique pendant et après la crise Covid-19 » (23 septembre, 15h00) et de la « Privatisation de la violence en Afrique, via les groupes armés non étatiques et la sécurité privée » (24 septembre, 15h00).
Les questions liées au nouvel Index de la sécurité humaine en Afrique, en cours d’élaboration par l’Union Africaine, et à l’Index global de la paix, un outil de référence élaboré par l’Institute for Economics and Peace (IEP, Belgique) seront traitées le 25 septembre au cours de deux ateliers (voir Agenda ci-dessous). Les webinaires seront accessibles sur les réseaux sociaux du PCNS (Facebook et Twitter), ainsi que sur sa chaîne YouTube.
Cette rencontre virtuelle concentrée sur les conséquences de la pandémie en matière de sécurité connaitra la participation de Yonas Adaye Adeto (Ethiopie), directeur de l’Institute for
Peace & Security Studies (IPSS), Rama Yade (France), Senior Fellow de l’Atlantic Council, Saïd Abbass Ahmed (Comores), directeur de Thinking Africa, Badreddine El Harti (Maroc), directeur de l’État de droit et des institutions sécuritaires au PNUD et conseiller spécial du président du Burkina Faso, ou encore Serge Stroobants (Belgique), directeur Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’IEP et Abdelhak Bassou (Maroc), Senior Fellow du PCNS.
La plupart des pays africains ont certes connu depuis mars 2020 une période de paix relative, comme le souligne un rapport conjoint de l’Union Africaine et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié en juillet dernier, a rappelé le centre, notant que les violences intercommunautaires dans certains pays pourraient cependant être exacerbées par les répercussions économiques de la crise Covid-19, et son impact sur la sécurité alimentaire.
L’interdiction de voyages et la fermeture des frontières, par lesquelles les Etats africains espéraient ralentir la pandémie, ont par ailleurs entravé l’action des Casques bleus déployés sur le continent, ainsi que des organisations humanitaires. Quel en est l’impact sur la sécurité ?
Tous ces aspects seront discutés dans l’état d’esprit franc et ouvert qui fait la marque de fabrique du Policy Center for the New South, sur la base de l’examen des faits, plutôt que des perceptions, et d’une analyse prospective ouverte sur l’avenir, précise le communiqué du PCNS.