Etudiants en médecine : la solution de Amzazi snobée

Etudiants en médecine : la solution de Amzazi snobée

En réponse à l’accord passé entre les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, les premiers examens des étudiants en médecine ont été boycotté ce lundi à l’échelle nationale.

C’est un énième coup dur pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Said Amzazi. La veille de la tenue des examens nationaux dans les facultés de médecine, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont affirmé être parvenus à un accord en 14 points.

Que dit l’accord ?

Le texte porte notamment sur l’instauration d’un examen national de qualification « dont l’organisation ne diffère pas des examens cliniques actuels ». Cet examen sera donc organisé « tout au long des 3 sessions de la 7ème année de formation pour le diplôme de docteur en médecine, de la 6ème pour le diplôme de docteur en pharmacie et à


la fin des stages hospitaliers pour la 6ème année du diplôme de docteur en médecine dentaire », précisent les deux départements dans un communiqué conjoint. Cet examen n’aura néanmoins aucune répercussion sur les concours d’internat et de résidanat pour les étudiants de médecine dentaire.

Une augmentation graduelle des postes destinés au concours de médecins internes et la suppression de la mention des diplômes de docteur en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire, sont également prévues par l’accord.

Le gouvernement oblige à présent les facultés de médecine privées, à disposer de leur propre centre hospitalier « au moment de l’obtention de l’autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur ».

Concernant les étudiants en médecine dentaire, les deux départements du gouvernement ont convenu de consacrer un budget pour dispenser les étudiants des charges d’acquisition de matériels destinés aux travaux pratiques et au stage hospitalier.

MB