Le Maroc prend part au projet européen de lutte contre la cybercriminalité

Le Maroc prend part au projet européen de lutte contre la cybercriminalité

« CyberSud » est l’intitulé d’un projet de coopération en matière de lutte contre la cybercriminalité dans le voisinage sud de l’Union Européenne (UE) qui vient d’être lancé officiellement depuis Tunis avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc.

 

Annoncée lors de la conférence internationale organisée à Tunis, conjointement par le Conseil de l’Europe et le ministère tunisien des Technologies de la communication et de l’économie numérique, le projet profitera dans un premier temps le Maroc, l’Algérie, la Jordanie, le Liban et la Tunisie.

« CyberSud » est un projet conjoint de l’UE et du Conseil de l’Europe sur la coopération en matière de cybercriminalité. L’objectif spécifique du projet « CyberSud » est de renforcer le cadre juridique et les capacités institutionnelles en matière de cybercriminalité et de preuve électronique dans la région du voisinage sud de l’Union européenne, cela en conformité aux exigences aux droits de l’Homme et à l’Etat de droit et des critères tous définis sur la note de présentation.

Mis en place depuis


le 1er juillet 2017 avec une phase de lancement de huit mois, le projet s’étale sur trois ans avec un budget de 3,35 millions d’euros et a un rôle surtout préventif mais aussi répressif. Par ailleurs, CyberSud » est financé dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage (IEV).

Le secrétaire d’Etat tunisien au ministère des Technologies de la communication et de l’économie numérique, Habib Dabbabi, pense qu’il s’agit d’une occasion pour son pays d’asseoir de bons mécanismes pour la nouvelle économie numérique. « Nous avons besoin de maîtriser les nouvelles technologies de la communication et de mettre en place une nouvelle stratégie consensuelle pour le développement des moyens et techniques de lutte contre ce phénomène », a-t-il expliqué.

Le président de l’Instance nationale de protection des données personnelles Chawki Gaddes pense de son côté que « Ce projet nous permettra de mettre en place un cadre législatif et de trouver des solutions au problème de la cybercriminalité en Tunisie », a-t-il laissé entendre.