Les chantiers ONCF menés à… grande vitesse

Les chantiers ONCF menés à… grande vitesse

Le Conseil d’administration de l’ONCF s’est tenu mardi 13 mars, sous la présidence du ministre du Transport et de l’Equipement Abdelkader Amara. Visites sur le terrain et examen des chantiers lancés, et de leur avancement, ont été au menu de ce CA.

Le premier chantier visité était la gare de Rabat-Agdal , dont les travaux ont démarré voici deux ans et sont à un taux d’avancement de 70%, pour une livraison prévue cet été. S’inscrivant dans le cadre du projet de développement de la Capitale Rabat « Ville des Lumières », cette gare est la plus grande en Afrique : elle est conçue sur une superficie de 22.000 m2 pour accueillir 30 millions de voyageurs par an à l’horizon 2025. A fin février 2018, les travaux enregistrent un avancement global de 70% pour être livrée au cours de cet été.

Et départ vers Casablanca-Voyageurs à bord d’un train équipé d’une voiture conférence. Cette gare couvre une superficie d’environ 10.000 m2 dans la perspective d’accueillir 20 millions de voyageurs par an à l’horizon 2025. Le taux d’avancement est de 88% et la gare sera achevée courant l’été 2018 aussi.

Le DG de l’ONCF Mohamed Rabie Khlie a présenté un panorama de l’année 2017 qui s’est soldée, assure-t-il, par des performances


satisfaisantes sur les plans économique, commercial, financier et technique, avec des taux d’avancement importants des grands chantiers. Détails :

1/ 96% pour la nouvelle ligne à grande vitesse Tanger – Casablanca,,

2/ 95% pour le triplement de la voie entre Kenitra et Casablanca,

3/ 95% pour la sécurisation des emprises ferroviaires,

4/ 86% pour la dé-saturation du carrefour ferroviaire de Casablanca,

5/ 85% pour le doublement complet de la ligne Casablanca– Marrakech et,

6/ 74% pour la construction des nouvelles gares ferroviaires. 

En termes d’indicateurs, le budget ONCF pour l’année  2018 prévoit la réalisation d’un chiffre d’affaires de 3,88 milliards de DH et des investissements avoisinant 6,8 milliards de DH dont 1,4 milliard réservé au projet de la ligne à grande vitesse et 5,4 milliards à la poursuite de la modernisation du réseau existant.

Bien entendu, ces chantiers occasionnent des retards et autres désagréments pour les passagers ONCF qui le crient sur tous les réseaux. Cela est normal, mais l’ONCF gagnerait à mieux communiquer ou, comme le dit un client, « à placer des agents courtois pour expliquer les choses dans les cas très fréquents des retards, et dans les cas aussi, moins justifiables, de l’hygiène souvent problématique dans les voitures ».L’ONCF se modernise visiblement, à grand train, mais l’Office gagnerait à mieux traiter ses passagers.

AB