Facebook lutte contre les « fake news », et voici comment
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- 26 janvier 2018 --
- Lifestyle
« Fake news », ou fausses informations… C’est le mot, ou expression, phare de 2017, ainsi qu’on l’a pu voir dans plusieurs campagnes électorales, aux Etats-Unis principalement. Ces fake news sont diffusées à une très large audience, notamment à travers les réseaux sociaux, et surtout sur Facebook. C’est ce qui a conduit le fondateur du réseau aux deux milliards de comptes à prendre des mesures pour 2018.
Et de fait, le 11 janvier 2018, le PDG justifiait la rénovation du fil d’actualité par un retour aux sources : « Nous avons construit Facebook pour aider les gens à rester connectés et pour nous aider à nous rapprocher de ceux qui comptent pour nous ». Quelques jours plus tard, il détaille l’architecture de cette timeline métamorphosée. Désormais, les articles d’actualité représenteront approximativement 4% du fil contre 5% auparavant. Et les contenus postés par les marques et les entreprises seront rétrogradés au profit de ceux publiés et partagés par les amis et
la famille des utilisateurs.
Le 19 janvier, Mark Zuckerberg a annoncé que Facebook allait désormais mettre en avant les publications des médias « dignes de confiance », et ce sont les utilisateurs qui désigneront quels médias sont selon eux les meilleures sources d’information.
« Nous allons désormais demander aux (utilisateurs) s’ils connaissent telle ou telle source publiant des informations et, si c’est le cas, s’ils font confiance à cette source. L’idée, c’est que certains médias ne sont considérés comme fiables que par leurs lecteurs ou téléspectateurs, tandis que d’autres bénéficient d’un degré de confiance plus large dans la société, même par ceux qui ne les suivent pas directement », explique Mark Zuckerberg.
Certes, mais selon les observateurs et les journalistes, la rénovation du fil d’actualité suscite de sérieux doutes. Certes, parce qu’il entraînera une baisse d’audience certaine. Mais aussi parce que cette nouvelle timeline risque de ne pas résoudre les problèmes de désinformation, en favorisant par exemple des contenus sponsorisés.